Après cinq années passées chez Brasserie Lorraine, Sandrine Farraudière est revenue à ses premières amours : les voitures. «L’automobile oui, mais la Mini, c’est encore autre chose. Parce que rouler en Mini, quelque part, c’est marquer sa différence. C’est une voiture qui plaît de 7 à 77 ans. Qui plus est, chaque modèle est différent puisqu’il existe plus de 10 000 combinaisons de toit, jantes, peinture, etc. Et puis, les gènes de la Mini Austin sont toujours là même si le design a quelque peu évolué».

Bien loin de l’image de la pin-up engagée pour vendre de la carrosserie à la gent masculine, cette Martiniquaise de 33 ans est désormais chef de produit Mini au sein de BCAM, seul distributeur BMW-Mini des Antilles françaises. Titulaire d’un BTS Action Commerciale, elle avoue volontiers «s’identifier à la marque et à son produit». Outre son «coup de cœur» et le profil assez «décalés» des clients, Sandrine Farraudière aime aussi lorsque ces derniers, après avoir essayer la voiture, ont bien du mal à lui rendre la clé. «Oui en général, l’essai conclut la vente. Le client qui vient acheter une Mini sait pourquoi il vient».

Quant à la place des femmes dans cet univers pour le moins masculin, elle reconnaît simplement que les femmes sont peut-être plus à l’écoute et plus consciente de l’importance de l’esthétisme ou de la sécurité. «Les hommes et les femmes ne voient pas les choses de la même manière. C’est peut-être ce qui explique que le public de la Mini soit très largement féminin». Une situation qui est appelée à changer puisque Mini vient de lancer deux nouveaux modèles, le Countryman ou le Clubman, précisément pour masculiniser la marque.