Après les appels pirates provenant des +252 et +227, les consommateurs des Antilles-Guyane  subissent depuis samedi un autre type de spams vocaux. Il s’agit de la réception d’appel de leur propre numéro précédé de l’indicatif +690XXXXXX.

Orange tient à mettre en garde ses clients et les prie de ne pas décrocher, ni même rappeler ces numéros qui sont taxés au trafic international. Le préfixe +690 est en effet l’indicatif de l’Atoll de Tokelau dans le Pacifique.

Pour rappel, l’indicatif des mobiles de Guadeloupe est le +590 suivi du numéro 690 XX XX XX.

Les opérateurs de télécommunication sont souvent la cible ou le véhicule involontaire d’escroqueries diverses par leur nature et leur gravité. Ces escroqueries sont facilitées par l’anonymat que procurent la mobilité et la virtualisation des échanges opérés au travers des moyens de communication. Il s’agit de micro-arnaques.

Il s’agit en effet de manœuvres frauduleuses ou tromperies dont le préjudice unitaire est faible mais dont la récurrence est telle que le butin récolté par les fraudeurs devient conséquent.

Parmi les nombreuses méthodes employées par les fraudeurs pour s’enrichir au dépends des opérateurs ou de leurs clients les plus courantes figure le PING-Call aussi appelé “spam vocal”.

C’est une technique frauduleuse qui consiste à appeler un numéro de téléphone en ne laissant sonner qu’une seule fois. Le destinataire n’ayant pas eu le temps de décrocher essaie alors de rappeler le numéro du “correspondant” qui s’est affiché…

et tombe sur un numéro surtaxé (1.35€/ appel + 0.35€ / minute environ)

Les opérateurs téléphoniques ont malheureusement très peu de moyen de stopper ce type d’arnaques car les ordinateurs servants à composer les numéros des abonnés changent de site régulièrement ainsi que d’indicatifs.

Orange encourage donc fortement l’ensemble des consommateurs à ne surtout pas céder à la curiosité en rappelant ces numéros étrangers. Il s’agit du moyen le plus efficace de ne pas encourager ces pratiques déviantes.