Quelle économie pour 2050 ? D’aucuns prédisent une économie plus verte, plus solidaire, plus intelligente en quelque sorte. La Jeune Chambre économique Française cherche constamment à apporter sa contribution pour qu’émergent de nouvelles dynamiques. C’est ainsi qu’elle a décidé cette année de s’investir sur la thématique des économies du futur, estampillée « Thème National ». Au cœur des intérêts économiques de demain se niche l’enjeu environnemental. Une question majeure pour nos départements français d’Amérique (DFA), qui explique l’investissement de la fédération des Jeunes Chambres économiques de la Guyane et des Antilles Françaises au travers d’un programme baptisé « FutuRez ».

L’objectif pour les Jeunes Chambres économiques de Martinique, Cayenne, Basse-Terre et Pointe-à-Pitre et sa région, qui agissent de concert sous l’impulsion de la fédération, est d’interroger nos sociétés, et particulièrement les jeunes actifs, sur les modèles économiques qu’il faut soutenir, dans lesquels il est pertinent de se projeter. On parle beaucoup de développement endogène, mais pour quels secteurs clefs ?

L’an dernier déjà nos Jeunes Chambres économiques travaillaient sur la question de l’économie circulaire. La récente mission, attribuée au député de la Martinique Serge Letchimy sur les conditions d’émergence d’une économie circulaire dans le secteur automobile au sein des départements et collectivités d’outre-mer, nous conforte donc dans la nécessité, pour la société civile, d’être pleinement acteur du changement.

La commission FutuRez entreprise par la fédération des Jeunes Chambres économiques de la Guyane et des Antilles Françaises vise à créer une mission économique sur ces questions des modèles économiques du futur. Plusieurs membres issus de chaque jeune chambre locale travaillent ensemble à distance : l’occasion de recouper les expériences différentes des territoires mais aussi de mettre en exergue les éventuels freins communs. L’un des axes pour la mission concerne le secteur de l’énergie, avec les projets d’usine de biomasse qui se développent en Guyane, sans oublier des infrastructures dans le solaire ou encore l’énergie thermique des mers, à venir en Martinique.

Une économie plus intelligente, c’est aussi une économie où les intrants de l’un sont les déchets de l’autre. C’est le cas du secteur encore largement à l’état de potentiel qu’est l’aquaponie, dont nous pourrons parler au travers de la dynamique en cours sur le territoire guadeloupéen. On pourrait également évoquer ces business models qui font appel à des formes économiques ancestrales, mais qui tombent sous le sens dans un contexte où l’économie de service prend son essor. L’exemple des ressourceries, comme il s’en développe dans nos DFA aujourd’hui, est parlant. Alors que se profile la COP21, Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Paris qui se déroulera du 30 novembre au 11 décembre à Paris, les politiques publiques cherchent à se faire les moteurs d’un tournant industriel. Pour autant, la sphère entrepreneuriale bouge et nous aurions tort de nous en remettre à la seule puissance publique lorsque l’enjeu n’est autre qu’un bouleversement sociétal.

Contact : Céline Gentili, 

1er VP Fédéral en charge des Programmes 

1ervp@jceguyaneantilles.com

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