Main dans la main sur la sécurité

Cette année, la sécurité de la 65e édition du Tour international de la Guadeloupe, qui se déroulera du 31 juillet au 9 août, sera aux couleurs de la SARA. Philippe Guy, son nouveau directeur général, fait le point sur cet engagement dans une compétition qui est à la Guadeloupe ce que le Tour de France est à l’Hexagone.

Pourquoi sponsoriser la sécurité du Tour ?

Philippe Guy : Cette expérience pilote est un investissement fort vis-à-vis de l’extérieur. Et pour la SARA, la sécurité est un leitmotiv, un pré-requis non négociable.

Cette décision a été proposée et défendue par une équipe soucieuse d’expliquer qui est la SARA et quels sont ses engagements. Car la SARA, c’est bien plus qu’une raffinerie, pour plusieurs raisons.

D’abord, l’entreprise est positionnée sur un marché bien particulier.

Ensuite, elle totalise, quarante-cinq ans d’expérience et d’actions autour de trois valeurs : cohésion, engagement, exigence. Au niveau sociétal, la SARA s’investit en allouant des budgets, en organisant des opérations à destination des jeunes, de l’éducation, de l’insertion et de l’environnement, en accueillant des stagiaires.

Et comme pour toute raffinerie, les aspects de la sécurité sont dans ses gènes.

La SARA s’implique dans ce domaine. En soutenant le Tour, nous souhaitons nous rapprocher de nos consommateurs finaux.

Apparaître comme sponsor de ce superbe et populaire Tour de Guadeloupe est une très belle opportunité pour la SARA.

Concrètement, quatre-vingts signaleurs en charge de la sécurité seront équipés aux couleurs de la SARA.

L’entreprise participera aux réunions sécurité, échangeant avec l’équipe organisatrice en charge de ce domaine, apprenant d’elle. Au total, il s’agit de 35 000 euros de budget, dont 9 000 euros pour le Comité cycliste de la Guadeloupe.

Le personnel de la SARA sera impliqué dans l’événement, pour conduire les voitures accompagnatrices, distribuer des goodies ou participer aux meetings.

Une rotation aura lieu, afin qu’un maximum de collaborateurs de Guadeloupe, mais aussi de Guyane et de Martinique, participent au Tour. Ce grand projet rejoint une de nos valeurs fondamentales : la cohésion.

Comment la SARA est-elle, plus largement, impliquée dans la sécurité ?

La SARA travaille, en outre, en étroite collaboration avec les services départementaux d’incendie et de secours (SDIS), participant aux rencontres et aux exercices,
parfois de grande ampleur, organisés par le SDIS sur les trois départements français d’Amérique où la SARA est présente
(Guyane, Guadeloupe et Martinique).

La SARA dispose bien sûr de son propre service de sécurité, mais en cas d’incendie majeur, nous aurions besoin des pompiers.

En outre, la SARA soutient la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) en organisant un grand nombre d’opérations communes, mais aussi en lui destinant un budget de 10 000 euros annuels sur trois ans, pour les trois départements.

Propos recueillis par Julie Clerc