Pauline Levignat, responsable de la communication de l’Iboat. Photo Grégoire Grange

Passionnée, volontaire et philanthrope, voici trois mots qui caractérisent assez bien la responsable de la communication de l’Iboat. Entre journalisme et communication, la jeune femme de 29 ans a un parcours bien rempli où la mode, l’électro et la gastronomie figurent en bonne place.

Par Malika Ouaddah

« J’ai toujours eu un caractère très sociable, j’adore les gens et je me suis toujours intéressée à plusieurs choses en même temps », annonce-t-elle d’emblée. Elle est comme ça Pauline Levignat, elle aime la vie. Et la vie le lui rend bien d’ailleurs. Son tempérament volontaire et sa nature curieuse l’ont menée successivement et parfois simultanément mais toujours avec succès au journalisme, à la communication et à l’événementiel dans ses domaines de prédilection.

Son arrivée à l’Iboat en février est l’aboutissement d’un parcours où passions personnelles et missions professionnelles ont toujours fait bon ménage. La demoiselle, fan d’électro, a d’ailleurs fait ses armes alors qu’elle était encore étudiante : « quand j’étais en DUT Tech de Co, on organisait de sacrées fêtes avec le Bureau des étudiants (BDE) au 4Sans et au Nautilus. On réunissait jusqu’à un millier de personnes. C’est là que j’ai commencé à travailler avec des graphistes pour réaliser les flyers. » Mais c’est avec l’École française des attachés de presse (EFAP), que la jeune femme va réellement rencontrer le milieu des médias, « j’avais sympathisé avec Nathalie Vallez-Lacaze qui était journaliste. Elle m’a prise sous son aile en me prenant en stage dans le bureau qu’elle partageait avec d’autres indépendants », raconte-t-elle. Un « stage très enrichissant sur le plan humain », et qui va surtout lui permettre de mettre un pied dans le métier, car son professeur va lui ouvrir son carnet d’adresses et lui donner ainsi accès à son réseau.

Vinexpo au culot

Par la suite, elle va très vite commencer à écrire des articles pour Bordeaux Concerts et à Clubs et Concerts où sa culture électro dans une ville plutôt rock va lui être très utile. Elle multiplie ainsi les collaborations avec des titres de presse, Gastronomica, Openmag, Fashion Daily News ou encore le supplément Bordeaux de Télérama. Avec le très branché Dedicate magazine, elle découvre les salons de mode à Berlin où elle est envoyée pour des reportages : « c’est de cette époque que date ma fascination pour les salons. Ils sont une véritable miniaturisation de l’industrie, ils permettent de se faire une idée très rapide des tendances ». Pour ne rien gâcher, elle aime particulièrement l’Allemagne où elle a déjà séjourné à plusieurs reprises. Pas vraiment fan de leur nourriture (en bonne gastronome elle particulièrement les spécialités du Sud-Ouest), elle est plutôt admirative du bouillonnement culturel de Berlin et de la manière qu’ont les Allemands de démocratiser la culture. Pas étonnant que la jeune femme garde un très bon souvenir de cette période où elle était rédactrice indépendante : « je m’éclatais car je choisissais les sujets sur lesquels je voulais travailler que ce soit dans la mode ou la musique, et en plus j’ai fait beaucoup de rencontres ». De cette expérience, elle tire également une bonne connaissance du monde des salons qui va lui servir par la suite. Un jour, elle voit en effet passer une annonce qui disparaît dès le lendemain. Après une nuit de réflexion, elle convainc Anne Cusson, la directrice de la communication de Vinexpo d’étudier sa candidature au poste d’attaché de presse que proposait ladite annonce. Sa candidature est hors délais et 350 personnes ont déjà postulé. Qu’importe, son culot, sa personnalité et ses compétences lui permettent de décrocher le poste. Une expérience supplémentaire qui lui permet aujourd’hui de s’occuper avec succès de la communication des 40 à 60 évènements qui ont lieu tous les mois à l’Iboat.