La marque de cosmétiques Neoclaim vient d’arriver aux Antilles. La nouvelle a fait grand bruit puisque c’est Harry Roselmack en personne – à l’origine de la ligne de soins – qui l’a présentée. Rencontre avec le journaliste qui s’intéresse tant à notre peau.

Propos recueillis par Marlène François

Se lancer dans les cosmétiques demande une réelle motivation. D’où vous est-elle venue ?

Harry Roselmack : l’intention de lancer cette ligne est née après une discussion, une réflexion avec un ami spécialisé en cosmétique. Mais pas seulement… En fait, l’entreprise m’intéresse depuis longtemps et en me lançant dans cette aventure, je voulais aussi encourager la jeunesse française, et bien sûr antillaise, à croire dans l’entreprise. Le tout est de savoir saisir les opportunités et de bien les développer. Ce projet adhère aussi à ma philosophie de promouvoir la diversité, sans être un militant pour autant, en agissant, en faisant des choses. Le message que je souhaite véhiculer est qu’aujourd’hui en France, le marché aussi doit promouvoir la diversité. Le projet me paraît tout à fait cohérent avec la réalité. C’est dans cet esprit symbolique que nous avons développé la gamme de produits dédiés aux peaux mates, foncées, denses, peu prises en compte par les grandes marques de l’industrie cosmétique en France.

Après l’idée et la réflexion, comment s’est déroulé le développement ?

Les démarches ont commencé par un passage chez des laborantins installés dans l’Eure, experts en produits cosmétiques. Notre questionnement était clair : les peaux foncées, sur-pigmentées, donc plus denses, présentant des problématiques précises comme les poils incarnés, les pores dilatés, les désordres pigmentaires, peuvent-elles espérer des réponses adaptées et spécifiques ? Il semblerait que cette constatation fasse partie des bases que l’on apprend en cosmétologie. Mais étonnamment, la demande de l’industrie s’avérait vraiment minime sur ce créneau. Cela nous a confortés dans le positionnement, la recherche et le lancement de nos produits.

Votre marque est-elle la première à proposer des produits aussi spécifiques ?

Disons que ce type de produits est rare. Plus encore ceux qui s’adressent aux hommes et à leur problème de rasage. Nous nous différencions également des produits dont le principe ne traite qu’un seul aspect. Notre parti est de répondre à l’ensemble des problématiques afin de sublimer la peau intégralement. Lui rendre l’aspect lisse et lumineux qu’elle peut présenter lorsqu’elle se trouve dans des conditions idéales : de l’éclat sans surbrillance avec un effet matifiant en surface et une bonne hydratation en profondeur. Il nous semble normal que l’entretien des peaux mates et métisses passe par une réflexion globale.

Vos produits s’adressent-ils autant aux peaux mates en métropole qu’aux peaux antillaises, soumises à des climats différents ? 

Oui, quelles que soient les conditions atmosphériques, les résultats sont perceptibles. Voilà trois ans que la marque a été lancée à l’international, en Indonésie, en Iran, en Afrique, en Belgique, donc sous des climats très variés et les retours s’avèrent extrêmement positifs puisqu’ils répondent parfaitement aux attentes. J’ajouterai que nos soins sont fabriqués en France et formulés à base de produits naturels et sans parabène, mais dont les textures ont été travaillées spécifiquement pour pénétrer et agir en profondeur. Des soins ciblés pour les peaux mates et denses, qui s’adressent aux hommes et aux femmes.