1. Vincent Le Gentil chez Groupe Arom / 2. Photo de groupe cocktail à la Mairie / 3. Manon Martinez  chez  Octopepper / 4.  Julie Panouillot chez Yooji / 5. Joelle Adige chez Anthelios / 6. Emma Potier chez Mirane / 7. Aurélie Bras chez Twin Capitaly-nov / 8. Seflie Sochr Zsofia chez Best Wine / 9. Alexia Birot chez Domofrance / 10. Agnes Aubame chez Dutreil  Faucher  Assurance


Après vous avoir annoncé l’organisation de la rencontre entre un étudiant et un entrepreneur dans le cadre d’ « Une journée, une entreprise, un étudiant », Bordelais Magazine a souhaité savoir ce qu’en avaient pensé les principaux intéressés. Et le bilan est positif ! Il s’avère que les entrepreneurs qui ont accepté de jouer le jeu en ouvrant les portes de leur bureau, en ont appris tout autant que les étudiants. Retour sur cette journée forte en apprentissage.

«C’est enrichissant de se fondre dans la vie d’une entreprise pendant une journée » nous confiait Nicolas Alves, étudiant en master MSC à l’École de management Kedge jeudi soir à la Mairie de Bordeaux « on y croise des professions qu’on n’avait pas forcément imaginées, on rencontre des personnes passionnantes ». Un sentiment partagé par Victoire Lajaumont, également étudiante en Marketing Évènementiel. La jeune femme semblait elle aussi séduite par le concept inédit de cette journée. « On a fait la rencontre de toute l’équipe, qui nous a accueilli de manière chaleureuse. On a participé au quotidien de l’entreprise. C’est forcément important pour nous de voir à quoi ressemble réellement le monde du travail ».

Alors s’il est vrai que 12 heures, cela passe réellement vite, Julie Roche, chargée de l’organisation de la journée affirme que le but de l’opération est avant tout de créer une dynamique entre les deux mondes, autour d’une idée qui lui était chère, la « transmission ». Pour les étudiants restés sur leur faim après cette journée, la possibilité de garder le contact avec l’entreprise dans laquelle ils ont été accueillis est ouverte.

Surtout que la plupart des chefs d’entreprise ayant répondu favorablement au projet, sont prêts à renouveler l’expérience. Pour Pierre Jean, patron de Bordeaux Vino, cette journée fut en tout point pédagogique. « Nous apprenons au contact des jeunes plus que nous le pensons, leur regard neuf nous permet d’actualiser notre point de vue » et a ajouté « c’est bien plus agréable de les rencontrer comme cela, sans entretien d’embauche, il n’y a pas de pression et ils découvrent très vite, certes, mais cela leur donne une idée du monde professionnel ».

Cécile Migliore, élue à la création d’entreprise et innovation sociale et territoriale à la Mairie de Bordeaux salue l’originalité du projet en le qualifiant d’indispensable. « Ce type de projet permet aux jeunes d’élargir à la fois leur  spectre d’expérience mais aussi de casser les barrières qui peuvent s’élever entre eux et le marché du travail » conclut-elle. Cette expérience sera réitérée dès l’année prochaine. Et, les organisateurs espèrent observer encore plus de curiosité de la part des étudiants, mais également des entreprises bordelaises.