Depuis 30 ans, la Fondation Orange poursuit ses missions dans la culture, la santé et l’éducation en France comme dans une trentaine de pays. Depuis 2011, ce soutien va également aux projets de femmes créatrices d’entreprises. Aux Antilles, cela s’est traduit en 2015 par une initiative originale co-organisée avec Femmdoubout : le Prix Orange & Elles. Précisions de Catherine Nordey en charge d’Orange & Elles au sein
d’Orange Caraïbes.

Par J.P. Riviere

Comment le Prix s’inscrit-il dans la continuité des actions locales de la Fondation ?

Catherine Nordey : C’est un concours à destination des femmes porteuses de projets d’entreprises intégrant le support numérique. Nous avons retenu 18 candidates sur 60, soit 6 par département. Après des séances de coaching jusqu’en février 2016, nous avons retenu 6 finalistes. Les domaines d’action vont de l’environnement au tourisme en passant par l’informatique, la santé et autres.

Sur quels critères les avez-vous retenues ?

Sur la maturité observée au cours des derniers 6 mois d’ateliers, la structuration et l’aboutissement des aspects financiers, fiscaux, ou règlementaires, car le projet qui doit naitre dans l’année à venir, doit être fin prêt à démarrer.

Les finalistes ont présenté leurs dossiers en public devant un jury de divers professionnels, le 9 avril. Rachelle Baissi, la lauréate est guyanaise. Elle est à l’initiative de « Bees Work », un espace de travail destiné aux travailleurs nomades et équipé digitalement, avec un volet original, « Bees Cuit » qui propose une restauration de qualité sur place.

Que vous a apporté votre participation à Orange & Elles ?

Rachelle Baissi : J’ai beaucoup appris sur mes réelles capacités. J’ai acquis de la confiance pour lancer la phase pratique du projet. Je vise l’installation de mes locaux à Hibiscus, un nouveau quar-
tier de Cayenne en pleine création et qui sera la première zone équipée en fibre optique en Guyane.

En quoi votre projet est-il novateur ?

Il favorise de nouvelles attitudes de travail, et les partages de réseaux. Je pense créer des passerelles avec les Antilles mais aussi avec les pays francophones ou le Brésil. Je m’adresse aux nouveaux chefs d’entreprises qui cherchent de nouvelles organisations du travail.

Et à Catherine Nordey de conclure : Nos actions s’inscrivent dans la solidarité. C’est pourquoi nous soutenons les idées de par-tage et de réseau. La Fondation sera toujours là pour favoriser ces
réseaux féminins qui manquent souvent aux Antilles.