Les téléspectateurs de Guyane 1ère l’ont découvert dans l’émission TNT Access : passionné de mode, Ruben Mondou y présentait les dernières tendances. Aujourd’hui, le jeune homme voit encore plus grand.

Par Fred Avril

Avec sa taille mannequin (1,92 m), son style tendance, sa coupe de cheveux impeccable et son sourire ultra-blanc, Ruben Mondou ne passe pas inaperçu. Il le sait. Et il en joue. Passionné de mode depuis sa plus tendre enfance, le jeune homme de 21 ans a beaucoup appris en regardant des vidéos sur Internet et en feuilletant les magazines. « Petit, je m’entrainais à défiler dans ma chambre », se souvient-il. Il croise ensuite le chemin de la styliste et modéliste Meya Loubidika et de la maquilleuse Elisabeth Bobo qui lui distillent techniques et précieux conseils. « J’ai ainsi commencé à relooker ma mère et ma sœur », raconte-t-il. Son ainée a elle aussi un physique taillé pour les podiums : grande, élancée. Alors Ruben l’entraine, la motive et la pousse à s’inscrire comme mannequin pour la première édition de la Guyane Fashion Week, en 2013. Il en profite pour trainer dans les coulisses et interpeller les organisateurs de l’événement. « Je leur ai dit que je voulais m’occuper du coaching des mannequins », dit-t-il. Mais j’étais très jeune et je pense qu’ils ne m’ont pas pris au sérieux ». Pas de quoi décourager notre ambitieux jeune homme. L’année suivante, il se rend directement à l’hôtel où loge le coach de la deuxième édition, Tony Riga. « Je lui ai parlé de ma passion pour la mode, de mes projets, et il m’a autorisé à l’assister ». Il n’en faut pas plus pour lancer la carrière de Ruben Mondou. Repéré par Guyane 1ère, il fait ses débuts à la télévision en septembre 2015 dans l’émission TNT Access présentée par Anthony Hilaire où il anime une rubrique dédiée aux nouvelles tendances mode. « Ma première chronique a été vue plus de 6 000 fois en quatre jours sur la page Facebook de la chaine », se félicite-t-il. En parallèle, Ruben poursuit ses études à l’Université de Guyane où il termine sa troisième année de licence en lettres modernes. « Conjuguer les deux, c’est vraiment dur. Je travaille ma chronique le soir, je dois me débrouiller pour trouver les bons vêtements, les mannequins… Et assurer mes cours. Mais quand on est passionné, on n’a pas de limite ». Notre fashion victim continuera d’ailleurs de partager son temps entre ses deux passions : la mode et la littérature. Deux années de master en lettres l’attendent encore avant, sans doute, de prendre la direction de Londres pour intégrer une grande école de mode.
« Mais je reviendrai en Guyane », promet-il. Car c’est ici que verra le jour dans quelques mois « Le dressing de Ruben ». Styliste personnel, coach mannequins, conseiller beauté, visual merchandising (organisation visuelle des zones de vente dans les boutiques de prêt-à-porter et accessoires)… Le jeune homme mettra ses talents au service du plus grand nombre. Les cartes de visite, elles, sont déjà prêtes.