Les TPE de Martinique osent voir grand et rencontrent le plus puissant lobby noir au monde
Lors de sa visite au siège de la FTPE Martinique en 2015, le REVEREND JESSE JACKSON, compagnon de lutte de Martin LUTHER KING, encourageait les Très Petites Entreprises de la Martinique à voir grand et à tisser des liens économiques durables avec les Etats-Unis :
« Mon premier conseil : ne vous rêvez plus petits ! Ayez de grands souhaits pour vous même et pour la Martinique. ! (…) Arrêtez de vous voir petits ! (…). Il faut changer l’approche des choses, il nous faut changer d’esprit! Il s’agit aussi de s’introduire dans les cercles d’influence, dans les cercles d’actionnaires. Si une cinquantaine de martiniquais intègrent l’actionnariat de grandes entreprises, ce sera une grande nouvelle à l’échelle mondiale !».
Les chefs d’entreprise présents dans la salle ce soir-là furent ébranlés par ces paroles chocs et beaucoup sentirent naître en eux l’envie de s’ouvrir sur l’extérieur, l’envie d’exporter leurs savoir– faire.
Rêver grand, exporter les savoir-faire Antillais, pénétrer le marché américain, tout cela peut paraître improbable pour une Très Petite Entreprise locale… et pourtant. Convaincue que les TPE d’aujourd’hui peuvent devenir les PME de demain, voire même des multinationales, la FTPE Martinique a entrepris des pourparlers avec des réseaux d’influence de Washington. De ces pourparlers est née le projet, à première vue démesuré, d’organiser un voyage d’affaire où les TPE de la Martinique rencontreraient des investisseurs, des politiques Américains et Européens, cela à l’occasion du 46ème Congrès annuel du BLACK CAUCUS.
Cet événement de grande envergure fut l’occasion de :
- Favoriser et organiser le réseautage d’affaires international en créant des relations d’affaires américano-antillaises et extra-caribéennes ;
- Rencontrer d’importants investisseurs ;
- Donner aux TPE l’envie d’exporter leurs savoir-faire ;
- Valoriser le patrimoine culturel : faire rayonner les îles françaises de la Caraïbe ;
- Tirer profit de l’expérience américaine pour être force de proposition dans nos territoires d’origine ;
- Impulser une dynamique de développement qui pourrait se traduire par la création d’emplois et l’envie de se développer.
Indéniablement ces objectifs furent remplis et notre incroyable rencontre avec l’honorable Vincent B.ORANGE , Président de la chambre de commerce de Washington, nous a démontré l’existence de nombreuses opportunités pour développer les relations d’affaire entre les Etats-Unis et les Antilles notamment en profitant de l’ouverture de nouvelles lignes aériennes qui devraient faciliter les échanges.