Il a cette classe naturelle des italiens, les traits affirmés, cheveux grisonnants, le verbe haut, mais pas trop, une certaine réserve qui surprend pour un latino, et surtout surtout cet accent reconnaissable entre tous.
Marco Biz, quadragénaire sympathique, est aujourd’hui le Président Directeur Général d’Optika SA, cette société qui est dans le quotidien des martiniquais depuis près de quarante ans.
Optika, cette entreprise bien consolidée aujourd’hui sur notre île car sur cette durée, ce n’est pas moins d’un million de martiniquais qui ont été accueillis dans ses boutiques. D’abord, le magasin historique de la rue Schoelcher et maintenant les quatre autres dans les centres commerciaux de Batelière, Perrinon, Galléria et Place d’Armes.
L’un des axes importants pour l’enseigne, c’est la recherche. Travaillant en partenariat avec des fournisseurs de verres allemands et japonais (deux nations avant-gardistes sur le terrain de la recherche), Optika privilégie le fait d’être à la pointe, notamment en ce qui concerne la technologie numérique.
Par ailleurs, vu nos climats tropicaux et la grande salinité que l’on retrouve sous nos latitudes, l’enseigne a marqué sa différence en proposant des verres hydrophobes, antireflets avec un traitement « durci », sans oublier ses montures en titane de haute qualité et antiallergiques. Autant d’éléments qui font d’Optika un partenaire probant en ce qui concerne le choix des lunettes.
Et du choix, il y en a ! Optika propose un panel très large de marques de luxe, dont certaines en exclusivité. Ainsi, vous y retrouverez du Cartier, Chanel, Dior, Gucci ou encore Tom Ford pour les plus prestigieuses. Ce choix varié dans le haut de gamme de la verrerie repose sur la confiance inébranlable qu’il entretient avec ses partenaires, d’où ces contrats d’exclusivité de distribution tel que celui avec la marque John Brandon.
L’enseigne se veut ainsi pointue sur ses produits, mais également en ce qui concerne son personnel. Tous les opticiens employés, jeunes et dynamiques sont diplômés d’écoles reconnues (tout comme Céline Chalu ou encore Philippe Bonnay sur notre photo), sans oublier les formations spécifiques qui leur sont dispensées plusieurs fois dans l’année par les distributeurs qui viennent faire des conférences ou des séminaires afin de remettre à niveau les collaborateurs d’Optika sur les dernières nouveautés technologiques.
Par ailleurs, le rapport qualité/prix de l’opticien est très certainement l’un des plus intéressants de l’île. L’approvisionnement se fait en Europe, que ce soit au niveau des verres que des montures. Pourtant, Marco Biz prévient : «Ils ne font pas de prêt- à-porter ! Ce n’est que du sur-mesure, des verres spécifiquement adaptés aux besoins de chaque client ».
Aujourd’hui, la tendance est au glamour des fifties. Le monde de la mode des lunettes suit celui des vêtements. Ainsi, on revient à la mode des années 50 américaines, Optika ne pouvait pas ne pas suivre. Le choix des collections se fait par Marco Biz en personne. En dandy italien qu’il est, il y met donc sa touche, ce fameux « stile italiano ». Son crédo : allier le glamour à la technique et le fashion au design.
Optika suit la mode, car comme le dit Marco Biz en esquissant un large sourire, « on porte des lunettes pour voir, et se faire voir », ….tout est dit.
Enfin, se voulant inscrit dans la réalité martiniquaise et dans une logique de développement de son image, Optika expose également en offrant des espaces de monstration à des artistes de la place dans sa boutique historique du centre ville à la rue Schoelcher. Le plasticien David Gumbs était le premier à en bénéficier, il sera suivi par les photographes Marc Agnoly et Gilles Cazenave.
On vous l’a dit, glamour et technique, fashion et design, ça c’est la marque Optika !