Trop souvent, les managers d’entreprises sont considérés comme étant au-dessus et à l’abri de tout, voire comme des nantis.

Il n’en est rien !

Le dirigeant de TPE/PME est bien au contraire un être « isolé », peu ou mal reconnu, confronté de surcroît à une tourmente économique sans précédent qui, à quelques exceptions près, entraîne doutes et mal-être.

Un présent pas toujours gratifiant, un vaste éventail de qualités attendu, un rôle central dans les équipes… Comment donner aux entrepreneurs le goût de poursuivre ? Notre priorité est de réagir.

Nous devons accepter de parler des dirigeants d’entreprises, de LEUR SANTE, ce qui n’est ni habituel ni aisé, d’en débattre en toute humilité et de répondre à leurs appels « au secours ».

En Martinique, 90 % des entreprises sont des TPE/PME. Elles représentent deux emplois sur trois et contribuent à plus de 60% du PIB. On oublie trop souvent que le « CAPITAL SANTE » du dirigeant est le premier capital immatériel de ces sociétés.

Or combien de fois n’entend-t-on pas de la part des chefs d’entreprises eux-mêmes : « Je n’ai pas le temps d’être malade » ?

Pour toutes ces raisons, il nous semble fondamental de nous intéresser à la santé des employeurs pour mieux les comprendre, mais aussi parce que la médecine du travail est essentiellement tournée vers celle des salariés.

Stress au menu de tous les jours, temps qui défile sans le maîtriser, équilibre(s) souvent hors de portée, autant de maux inévitables ?

Concurrence, compétition, échéances : ces termes sont communs au monde du sport de haut niveau et à la vie de l’entreprise. La compétition !

Celle des appels d’offres et des marchés à remporter.

Le chef d’entreprise doit rester au top pour lutter en permanence contre la concurrence, devenue omniprésente. Son parcours est réglé par un certain nombre de rendez-vous. Ses échéances sont mensuelles, trimestrielles, annuelles, et deviennent de plus en plus pressantes et stressantes. Il doit se rendre joignable en  permanence à travers l’utilisation des nouvelles technologies…

Avec des horaires irréguliers, de longues journées, parfois des coups de feu le week-end, le terrain est propice au stress avec toutes ses conséquences. Cette hyper-sollicitation entraîne en plus d’autres problématiques : sommeil difficile, fatigue, manque d’appétit,  gestion des temps forts et des temps faibles, parfois même surpoids…

Ce ne sont plus seulement des maux, des soucis d’un moment. Ils signifient que l’organisme ne fonctionne plus de manière équilibrée. Alors, face au stress, certains avancent la relaxation régulière, des médicaments, la pratique d’une activité sportive, d’un hobby.

Encore faut-il que les dirigeants d’entreprises en aient le temps !

Cela est d’autant plus compliqué que tout les ramène aux nécessaires « défis, challenges, productivité, rentabilité, objectifs, résultats… » Toujours plus ! Et tout devient URGENT ! Avec inévitablement des conséquences sur la santé de chacun. Or maîtriser le stress suppose gérer sa vie avec rigueur et méthode.

Certes, les entrepreneurs peuvent aussi prendre la décision de couper les ponts pour des congés, mais c’est souvent pour retrouver au retour des vacances une masse d’informations, de difficultés et de problèmes non traités qui se sont accumulés.

Et pire… téléphones mobiles, mails chronophages, évolutions technologiques s’entêtent à montrer aux chefs d’entreprises qu’ils ne sont pas bons ou efficaces partout où ils vont, qu’ils s’usent.

Alors imaginez le stress supplémentaire s’ils intériorisent tout !

Pour autant, force est de constater qu’il existe plus de statistiques sur la santé des  « baleines bleues » que sur celle de nos entrepreneurs.

Devons-nous accepter ce constat ? Le dirigeant d’entreprise doit-il continuer de s’ignorer ?

N’est-il pas temps pour lui de prendre pour sa santé le même soin qu’il consacre à son travail ?

« Une société mature doit se préoccuper de ceux qui la font vivre » (proverbe inuit).

Notre société doit donc se préoccuper de la santé des entrepreneurs indépendants même si ceux-ci ne réclament rien. Le chef d’entreprise, en effet, est pudique. Il ne parle pas spontanément de ses soucis. Ses collaborateurs le considèrent d’ailleurs comme un surhomme avec une carapace, capable de tout encaisser.

Quand les choses réussissent c’est le fruit d’une équipe, en revanche quand tout va mal, l’insuccès est pour le chef ! S’interroger sur sa santé conduit nécessairement l’entrepreneur à se demander « pourquoi il est là ».

Certains sont patrons pour être indépendants, d’autres le sont pour réaliser un rêve, d’autres enfin, sont des hommes et des femmes qui, un jour, ont dû prendre le risque de créer une activité, de créer leur propre emploi pour ainsi échapper à la réalité éprouvante du chômage.

La santé du chef d’entreprise est sur le fil parce qu’il doit tout à la fois encaisser le quotidien et ses imprévus, anticiper, avoir une vision sur le long terme, être « la roue de secours » en toutes circonstances…

Gérer le stress, faire avec ! S’il est vrai qu’ils ne sont pas les seuls à le subir, le stress est bel et bien le lot des managers d’entreprises.

Le réseau CAP EXCELLENCES TROPIQUES regroupe :

• des experts et des consultants spécialisés dans tous les domaines de l’entreprise,

• un centre de formation partenaire d’un des leaders nationaux de la formation professionnelle.

Son offre de compétences se décline suivant différents formats allant de l’accompagnement collectif (colloques, séminaires, rendez-vous experts, ateliers thématiques) ou individuel (suivi et conseil opérationnels, coaching, audits, ingénierie financière de projets, optimisation de la relation bancaire), à la formation-action (en inter, intra ou sur-mesure) en passant par l’organisation annuelle d’un « Salon de l’entrepreneur ».

Téléphone : 0596 59 75 17 – Portable : 0696 88 53 89

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