La Jeune Chambre Economique de Cayenne (JCE) réunit des citoyens convaincus que les jeunes entrepreneurs sont le vivier des leaders de demain, et animés par un leitmotiv : développer l’esprit d’entreprise et la solidarité nécessaires pour créer des changements positifs. Parmi eux, nous avons rencontré Céline Gentili, présidente de la JCE, Paul-Richard Vingadassalom, président de la Fédération des JCE de la Guyane et des Antilles Françaises et Yâsimîn Vautor, chargée de mission Nationale déléguée à l’International pour la JCE Française.

Qu’est-ce que la Jeune Chambre Internationale (JCI)?

La JCI est un mouvement international de jeunes entre 18 et 40 ans qui s’impliquent pour l’avenir de leur cité en menant des actions civiques basées sur des valeurs de liberté d’entreprise, de respect de la loi, de valorisation de la personne humaine. Les membres « Jeune Chambre » imaginent et réalisent des projets au service de leurs cités. La JCE appartient au principal réseau de jeunes citoyens entreprenants : la JCI. Elle comprend plus de 200 000 membres réunis dans 116 pays et plus de 6000 structures locales. JCI est une organisation non gouvernementale (ONG).

Qui sont ses membres ?

Les bénévoles de 18 à 40 ans ont en commun l’envie d’agir et de réagir face à la société qui nous entoure, avec l’intime conviction que chacune de nos actions a un impact.

Quelles sont vos différentes missions ?

CG : élue Présidente pour l’année 2013, j’ai le privilège et la responsabilité cette année de représenter la JCE Cayenne à l’échelle nationale et internationale. Ma mission est d’offrir des opportunités concrètes de développement et d’enrichissement personnel aux membres. Il s’agira notamment de mobiliser et fédérer les membres autour des valeurs « Jeune chambre ».
P-R V : J’ai été élu pour le mandat 2013 sur la liste TRAIT d’UNION qui est le symbole du rassemblement des JCE locales de nos trois départements : Guyane, Guadeloupe et Martinique. Mon rôle est d’assurer le rayonnement de notre mouvement et créer cette unité au sein de nos zones géographiques respectives.
YV: j’ai l’honneur d’être la coordinatrice de deux grands évènements en 2013 pour nos 200 organisations locales :
le déplacement de la délégation française à Cayenne fin octobre puis à Rio début novembre où se déroule le Congrès mondial de la Jeune Chambre Internationale.

Selon vous, en quoi la JCE est-elle favorable au développement économique en Guyane?

P-R V : La JCE Cayenne s’efforce de répondre aux particularités et aux exigences d’un territoire spécifique de par sa situation géographique, ses caractéristiques socio-économiques et par les grands défis économiques qui s’offrent à elle. Depuis sa création, la JCE a porté plus de 150 actions en faveur du développement et demeure force de proposition en s’engageant auprès d’institutions comme le Conseil Economique et Social et l’Agence Régionale de Développement de Guyane où nous avons un siège.

En formant les jeunes à la prise de responsabilité, la JCE Cayenne concourt à préparer les leaders de demain. La formation des jeunes à la prise de responsabilité et au montage de projet constitue un véritable enjeu dans ce département où plus de la moitié de la population a moins de 25 ans. Plutôt que de subir un contexte de crise, il s’agit pour nous d’agir et d’être force de proposition.

Quels sont les projets phares pour cette année 2013 ?

CG : Le programme de cette année, intitulé « Pli Douvan, Ensemble allons de l’avant » est basé sur la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises. Nous travaillons également en vue du Congrès Mondial JCI qui aura lieu à Rio. D’autres axes de travail ponctueront notre année, notamment le jumelage avec la JCI Nilom du Suriname. Nous travaillerons davantage sur des projets tournés vers la jeunesse de Guyane, avec notamment « Chasseurs d’espoirs », un projet pédagogique international sur la citoyenneté.

Des formations de futurs leaders seront mises en place à travers un plan de formation ouvert aux jeunes entrepreneurs identifiés dans l’action « un Jour, une Commune Investie ».

Enfin, nous porterons une attention particulière au développement durable de notre territoire, aux perspectives d’emploi pérenne et aux bonnes pratiques économiques, sociales et environnementales des entreprises locales du BTP autour de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises).