Depuis 5 ans, Lafarge Ciments Antilles, un acteur clé dans le domaine des matériaux de construction, mise sur la sécurité pour améliorer le bien-être de ses salariés. Michel Gabelus, directeur d’établissement, nous parle de l’engagement de celui qui aide à bâtir la Martinique. 

 

Capture d’écran 2014-01-22 à 21.09.39Comment réagissez-vous aux difficultés rencontrées actuellement par le secteur du BTP ?

Michel Gabelus : Nous avons accru nos efforts afin d’améliorer notre performance opérationnelle, ainsi que la qualité de nos produits. Notre objectif, plus que jamais, est de maximiser la satisfaction de nos clients tout en maintenant un modèle de coûts profitable.

Sur la satisfaction client, nous avons, entre autres, défini un indicateur maison qui va au-delà des normes du secteur. Nous y intégrons des paramètres propres à l’évolution de la demande client. Cela nous permet d’être au plus proche des besoins du marché et de toujours y coller.

Concernant notre modèle de production, nous travaillons quotidiennement à la diminution des coûts, notamment par l’optimisation de nos approvisionnements.

Nous innovons aussi. Sur le conditionnement de nos produits, nous avons lancé des sacs plus petits, pour faciliter les déchargements. Nous élargissons notre gamme, qui compte aujourd’hui quatre ciments complémentaires répondant à tous les besoins des professionnels, en termes de durée de prise et de résistance.

Depuis deux ans, nous intensifions aussi nos efforts pour diversifier nos ventes, avec des produits complémentaires au ciment, comme la fibre à béton ou les adjuvants. Nous dispo- sons d’une société spécialisée sur cette activité de distribution, la Société Auxiliaire de Matériaux.

Mais au-delà, nous avons établi que le bien-être de nos équipes affectait directement nos résultats. Dans cette optique, l’amélioration de la sécurité du personnel sur nos sites industriels est devenue un enjeu majeur.

 

Quelles sont les actions concrètes entreprises sur le sujet de la sécurité ?

Nous travaillons d’abord sur les comportements. Nous mettons en place signalétique d’informations et partage de bonnes pratiques, pour assurer que les gestes de chacun contribuent à la sécurité de tous.

Très concrètement, l’année dernière, nous avons aussi instal- lé un appareillage automatisant le houssage de nos sacs de ciments. Cette housse plastique permet non seulement aux clients d’avoir des produits mieux conditionnés, protégés de la pluie, mais permet surtout d’éviter le bâchage des camions et la manipulation de sacs qui représentaient un risque.

 

Comment voyez-vous le futur de votre entreprise ?

Nous essayons déjà de le construire chaque jour ! Nous sommes 34 collaborateurs engagés sur un territoire et passionnés par leur métier. Nous voulons être une véritable entreprise citoyenne. Nous concentrons nos actions sur un sujet : l’intégration de la jeunesse dans la vie active. Nous nouons des accords avec des lycées professionnels, pour leur fournir un soutien logistique. Notre prochain accord sera, par exemple, avec le Lycée de Petit-Manoir. Nous intervenons dans les collèges, les lycées et les formations post- bac, pour présenter nos métiers et inspirer les jeunes. Nous avions même entrepris une opération d’accompagnement de 10 jeunes du quartier Volga avec la SARA et EDF, de la 6ème jusqu’au BAC.

Notre vision du futur du secteur est qu’il a grandement besoin de confiance et de stabilité. Confiance entre les différents partenaires sociaux et stabilité réglementaire et fiscale. Ces deux valeurs doivent être portées haut par tous les acteurs du BTP et ceux qui les accompagnent.