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À tous les possesseurs de papilles vivantes, les amateurs de bonne chair, les matadors de la fourchette, les princes de la galipette buccale, le temps est venu de célébrer votre passion. La Plantation en plein pays mêlé, au Lamentin en Martinique, repousse les limites de la prouesse gastronomique. On en redemande.

Quoi de mieux qu’un endroit en retrait du tumulte urbain pour célébrer la belle cuisine ? La Plantation s’est installée au calme, en 1974, et, depuis, a caressé deux clés d’or Gault & Millau. Après 5 ans de fermeture, elle rouvre fin d’année 2013, avec une nouvelle équipe prête à faire revivre le mythe.

Capture d’écran 2014-06-21 à 15.36.49Mené par Xavier Bruyas et le chef Raphaël Fisher en cuisine, ce lieu fait l’apologie de l’épicurisme où s’enchevêtrent produits créoles et prouesses de la cuisine internationale d’ascendance française. L’équipe a su faire appel à l’expérience internationale du chef-pâtissier James LLang-Ting qui signe une carte des desserts tout en justesse.

On aborde le menu avec les œufs d’oursins qui, du haut de leur crème, défient la crème d’Atoumo (à-tous-maux !). On aimera le mœlleux général relevé par le persillé des mouillettes et le petit croquant de mesclun. Côté plat, la compression d’agneau n’a eu rien à envier à une œuvre de César, la saveur en prime. Ledessertresterasobre,avecuntiramisumagnifiquementexécuté, aux saveurs d’Amaretto.

La car te se distingue par une exigence folle et des accents asiatiques et orientaux venus souligner la technicité française et la richesse créole. La carte des vins n’accompagne pas celle des plats. Elle la bouscule. Nous magnifierons cet instant par une coupe de Salon Cuvée “S” Le Mesnil, de la bien belle année 1997.

On ne vient à la Plantation que par amour du goût. Celui qui donne sens à la vie, mène nos expériences, affirme nos convictions, érige notre destin en aventure épicurienne. Longue vie à la Plantation !