© uprising art, stand Uprising Gallery, Drawing Now, mars 2014
© uprising art, stand Uprising Gallery, Drawing Now, mars 2014

Artiste incontournable de la scène artistique dominicaine et caribéenne, Jorge Pineda a été présenté par Uprising gallery, au salon du dessin contemporain, Drawing Now, qui s’est tenu à Paris en mars dernier.

Remarqué pour son trait sur et talentueux, sa technique minutieuse et précise, Jorge Pineda a retenu l’attention de nombreux professionnels, collectionneurs et journalistes.

Il a fait découvrir ses derniers dessins « les petites filles rouges – Ninas rojas », petites filles au visage toujours caché, dont les mouvements pleins de grace et délicatesse sont souvent empêchés ou contenus, symbolisant les difficultés qu’elles rencontrent à grandir ou à s’exprimer.

Cette série de dessins reflète une des préoccupations artistiques qui est la représentation de la violence sociale – souvent retranscrites par l’usage de masques couvrant les visages ou de personnages enfantins, privés de leur innocence et faisant face à la guerre ou à l’exploitation du corps féminin, par exemple.

Jorge Pineda a aussi présenté « Happy », un magnifique chien, déguisé, qui interpelle sur les contradictions entre une apparence soignée et précieuse et une réalité intérieure cachée, mais trahie par le regard, qui symbolise aussi la contradiction entre la fidélité , la relation au maitre ou la soumission.

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JORGE PINEDA
Né en 1961, à Baharona, République Dominicaine.

Vit et travaille entre Saint Domingue et Madrid. Diplômé en architecture à l’Université Autonome de Saint Domingue et spécialisé en lithographie auprès du Studio Bordas à Paris.

Ses dernières expositions individuelles incluent : After all, tomorrow is another day à l’IVAM, Instituto Valenciano de Arte Moderno Valencia en España (2013) ; Shadows and Fairy Tales au Hunter College New York (2012) ; ¡Qué viene caperucita! à Galería Raquel Ponce à Madrid (2008) ; Entropia à la Galeria District & Co à Saint Domingue (2008) ; Niñas Locas à la Galeria Espacio Líquido en Espagne (2007), Frágil à la Galería Raquel Ponce de Madrid (2006), Trampas au Musée des Confluences de Lyon (2004) et Curador Curado au Museo de Arte Moderno de Saint Domingue (2000).

Quant à ses participations à des expositions collectives, elles sont nombreuses , par exemple : pendant The Armory Show à la Lyle O. Reitzel Gallery de New York (2011) ; Kreyol Factory à la Villette à Paris (2009) ; l’exposition itinérante Focus on Global Caribbean Landscape à la Fondation Clément en Martinique (2012), au Little Haïti Cultural Center à Miami (2011), au Museum of Contemporary Art à Porto Rico (2010) et à Sète au MIAM – Musée International des Arts Modestes (2009) ; Geografías (in)visibles. Arte contemporáneo latinoamericano en la Colección Patricia Phelps de Cisneros au Centro León de Santiago de los Caballeros en République Dominicaine (2008) et Infinite Island: Contemporary Caribbean Art au Brooklyn Museum de NewYork (2007-2008).

Jprge Pineda a également participé à la biennale de Cuenca (2011), à la 8e Biennale de Venise (2003) et à la 11e Biennale de La Habana (2012), et aux foires ARCOmadrid (2007-2010), MIA à Miami (2010), Art Basel Miami (2009), ZonaMACO au Mexique (2009) et CIRCA à Puerto Rico (2008).

Jorge Pineda est aussi un des cinq membes du Collectivo Quintapata et a ainsi participé à l’exposition itinérante Mover la Roca qui voyagé au Centro Cultural Recoleta à Buenos Aires (2010), et dans les Centros Culturales de España de Mexico (2011), de Lima (2009), de Saint Domingue (2008).

Il est actuellement en résidence à Berlin, avec Davidoff Art Initiative. 

 

 

Capture d’écran 2014-06-21 à 15.43.52Enfin, la pièce principale, «La Forêt mensonges», mêle sculpture, dessin et installation. Elle se compose d’une petite fille dont les pensées envahissent le mur (ou la pièce), à travers des traits circulaires, frénétiques ou compulsifs, qui laissent aussi place à l’imaginaire spectateur.

Cette œuvre reflète bien la préoccupation de l’artiste dans la relation à l’espace, avec ces sculptures qui sortent de leur cadre et envahissent les lieux d’expositions et les murs des galeries, et qui s’incrustent physiquement dans ces espaces pour mieux communiquer avec le public.

À propos d’Uprising Art

Fondé par Claire Richer, en 2011, Uprising Art, une revue, un portail et une galerie, dédié à l’art contemporain de la Caraïbe. En octobre 2012, Uprising Art organise une table ronde au Grand Palais pendant la FIAC rassemblant experts et artistes. En septembre et octobre 2013, les foires Art O’Clock et Slick Art Fair et en mars 2014, Drawing Now, foire du dessin contemporain, sont l’occasion pour Uprising de présenter notamment des artistes cubains, haïtiens ou dominicains sur la scène parisienne. Uprising Art a aussi été le partenaire média de la BIAC – Biennale d’Art contemporain – qui s’est tenue à la Martinique en novembre 2013. www.uprising-art.com

Uprising est un projet co financé par le programme européen Interreg IV

 

 

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