Un programme d’activité soutenu…
Le volet d’aménagement sportif du territoire en cours d’achèvement… malgré quelques retards
Compte tenu du patrimoine sportif existant, la construction et la rénovation d’une dizaine d’équipements constituait un préalable indispensable avant tout contact avec les fédérations sportives.
Sur le contrat de 30,3M€ signé entre l’état (Ministères des sports et des outre-mer), les collectivités (Région et Département) et le Centre national d’études spatiales (CNES), auxquels viennent s’adjoindre des crédits européens (FEDER) pour la période 2011-2013, à ce jour la totalité des subventions est
engagée ou en cours d’engagement.
Cette situation globalement satisfaisante masque une réalité plus « contrastée » :
Les chantiers conduits dans les délais
– sont aujourd’hui terminées, la piste d’athlétisme de Remire-Montjoly (2,4M€), la plaine des sports de Zéphir à Cayenne (1,7M€) et la salle des arts martiaux de Matoury (2,9M€);
– l’agrandissement du stade Edmard Lama à Remire-Montjoly (4,5M€), la construction de la piscine régionale de Mana (5,2M€) et l’aménagement du terrain de football d’Apatou sont en cours d’achèvement.
Les projets dont le bouclage technique est en cours
– la rénovation du stade nautique de Baduel (8,02M€) et le stade scolaire à Cayenne (2,4M€) l’extension du centre médico-sportif départemental (1,8M€), le bassin d’aviron et de canoë à Montsinéry (1,6M€) et le choix d’un équipement de proximité à Saint Georges (0,7M€) ;
C-Les dossiers dont le démarrage effectif a pris du temps
– la seconde tranche de rénovation du stade Bois Chaudat à Kourou (4,5M€) et la rénovation d’équipements à Saint Laurent.
En dépit de ces difficultés, l’ensemble du programme arrêté dans la convention « équipements » signée en septembre 2011 sera réalisé.
Si l’on ajoute à ce programme :
– le chantier de l’Institut de Formation et d’Accès au Sport (IFAS), inscrit au CPER 2007-2013 pour 10M€ dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par le Conseil régional, qui ne relève pas du dispositif « base avancée,
– la rénovation de deux hôtels et la réalisation d’un nouveau complexe hôtelier de 132 chambres aux normes 4 étoiles à Cayenne (le Royal Amazonia),
En trois ans, l’attractivité de la « plateforme Guyane », incluant l’offre sportive et hôtelière, s’est sensiblement renforcée.
Un travail de promotion largement engagé
La réussite d’un projet de cette nature passe par un important travail de communication et de lobbying auprès des différents acteurs du mouvement sportif national et international.
Nos principaux arguments de promotion portent sur :
– l’absence de décalage horaire,
– les similitudes climatiques (plus évidentes pour la Coupe du monde que pour les Jeux Olympiques),
– l’accès gratuit aux équipements,
– et surtout, dans le contexte sud-américain, les conditions
générales de sécurité.
A cela, rajoutons la dimension francophone, la Guyane étant la seule terre francophone sur le continent Sud-Américain.
En un peu moins de deux ans, un important travail de promotion, proportionné aux moyens disponibles, a été conduit en direction du mouvement sportif français et international.
Le comité d’organisation du Mondial 2014 a accepté le principe d’intégrer cinquante jeunes guyanais dans les staffs d’organisation de Manaus et Natal. Ainsi, ces jeunes issus de la Mission locale Régionale de Guyane, de l’école de gestion et de Commerce de la CCI et de l’Institut Universitaire de technologie (IUT de Kourou) ont, en compagnie de leurs encadrants vécu une expérience unique, celle de la Coupe du Monde.
Malgré quelques difficultés rencontrées sur place, ils sont
revenus émerveillés, ayant conscience d’avoir vécu une expérience professionnelle et humaine sans précédent
• L’échéance 2016
Depuis 2010, une vingtaine de délégations fédérales –élus ou directeurs techniques nationaux (DTN)- s’est déplacée pour des « missions exploratoires » (fait nouveau en Guyane, compte tenu du faible poids des ligues régionales au sein de leurs fédérations respectives).
Au plan international, une délégation du GIP était présente aux derniers Jeux Olympiques de Londres, où elle a pu rencontrer de nombreuses fédérations internationales.
Lors des VIIèmes Jeux de la Francophonie, qui se sont déroulées à Nice à la mi-septembre, nous avons signé une convention de partenariat avec la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la Francophonie (CONFEJES) ; l’objectif étant de valoriser la Guyane comme seule terre francophone du continent Sud-Américain. Cette « dimension francophone » doit constituer un des axes prioritaires de promotion du projet à l’international.
Les défis restant à relever
Au-delà de la livraison dans les délais des infrastructures programmées en maîtrisant les dépassements d’enveloppes financières, le principal défi reste de convaincre les fédérations françaises et étrangères de choisir la Guyane comme terre d’entraînement et de préparation.
Au plan sportif, la venue d’équipes françaises ou étrangères encore incertaine
Après de nombreux contacts avec la Fédération Française de Football (FFF), le Président Noël Le Graët a confirmé la venue de l’équipe de France en Guyane pour un match amical face à l’équipe du Brésil, qui s’est déroulé le 11 juin 2014 au stade Edmard Lama. De même, la venue de l’équipe de France « espoirs » est programmée au mois de décembre 2014.
En outre, des réunions de travail ont eu lieu avec la CONFEJES et l’ACNOA. Une convention tripartite est en cours d’élaboration pour concrétiser la venue d’athlètes africains en Guyane (athlètes, lutteurs, judokas, etc… et pas seulement francophones) sur une période de trois ans (2014-2016).
L’objectif du GIP « Guyane base avancée » durant les deux prochaines années sera de poursuivre le travail de mise à niveau ou de construction des équipements sur l’ensemble du territoire guyanais, afin de permettre à la jeunesse guyanaise de s’épanouir et également de poursuivre le travail de lobbying en direction des fédération nationales et internationales, dans la perspective des Jeux Olympiques de 2016.
