Frédéric Fernandès : Il y a 10 ans, notre clientèle allait de l’artisan au secteur public, en passant par les créateurs d’entreprises de tous bords. Avec les effets de la crise économique, les grandes entreprises se sont centralisées ou ont rejoint de grands groupes, concentrant, de fait, leurs besoins en matière de communication.

Actuellement, nous traitons davantage avec des PME et des TPE déjà établies, dont les besoins en communication sont de plus en plus pointus.

Thierry Naïmi : Avec l’éventail de produits que nous proposons, allant de l’enseigne lumineuse, de l’affiche 4×3, à l’habillage de véhicule ou, tout simplement, avec la fabrication de banderoles et de tampons, nous constatons que nos clients reviennent de plus en plus souvent pour des demandes connexes, leur permettant de s’adapter au marché guyanais en pleine mutation. D’ailleurs, au vu de nos parcours professionnels respectifs, la création d’Intercom résulte également de ce besoin d’adaptabilité.

Racontez-nous vos parcours ?

Frédéric Fernandès : Ma carrière professionnelle a démarré comme commercial dans le prêt-à-porter féminin, dans le quartier du Sentier à Paris. Cette expérience fut vraiment formatrice. Mais, rapidement mon goût pour l’image m’a rattrapé, et j’ai intégré l’école Estienne, une des grandes écoles d’art graphique de France.

Enfin, il y a un peu plus de 20 ans, des rêves pleins la tête, je m’installais en Guyane en tant que graphiste.

Thierry Naïmi : Passionné par l’aviation, j’ai suivi une formation dans une école de pilote de ligne aux États-Unis (“KCH School” de Kansas City). Les hasards de la vie et mon goût pour la communication aidant, je suis revenu m’établir en Guyane, il y a 25 ans, pour m’orienter vers les métiers de la signalétique et de la publicité, des métiers quasiment artisanaux à cette époque.

Selon vous, comment la demande autour des produits de la communication a-t-elle évolué en Guyane ?

Frédéric Fernandès : Les demandes que nous rencontrons aujourd’hui sont plus ajustées. Nous avons donc dû nous adapter, investir dans de nouvelles machines, par exemple, une presse numérique qui permet d’imprimer toutes sortes de quantités, même de très petites.

La flexibilité est devenue, de fait, notre maître-mot.

Thierry Naïmi : Les quantités demandées sont généralement plus réduites, mais avec une régularité plus importante, mais surtout avec des demandes de délais de livraison de plus en plus courts. Il faut donc être très réactifs.

En quelques mots, une communication réussie est une communication… ? 

Nous emprunterons ceux de Bill Gates : « La meilleure des publicités est un client satisfait ».

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