La recette est simple : beaucoup de travail, une grande détermination et un heureux hasard qui s’invite à la table. à 23 ans, Quentin Chailly a ouvert son restaurant à la Marina du Gosier.

C’est en Australie qu’il a appris les ficelles du métier.
« Après mon bac obtenu en Guadeloupe, j’ai poursuivi mes études dans l’Hexagone pendant deux ans et après, je suis parti en Australie pour suivre « un bachelor en business international ». Sur place, je travaillais dans un restaurant sur la « Gold Coast » pour m’assurer un complément de revenus ». La Gold Coast est une ville côtière dans le sud-est du Queensland, sur la côte Est de l’Australie. « J’ai commencé comme plongeur. Apprécié pour mon travail, j’ai progressivement gravi tous les échelons. Quand j’ai quitté l’établissement, j’étais second en cuisine ». De retour en Guadeloupe en mars 2014, il n’a plus qu’une idée en tête, ouvrir son propre restaurant dans l’archipel. Il en parle à ses proches. Par un heureux hasard, un local se libère, sur un emplacement idéalement situé sur les quais. L’affaire se conclut en septembre et c’est ensuite la course contre la montre pour ouvrir le Byron Burger Bar avant l’arrivée des premiers skippeurs de l’édition 2014 de la Route du rhum. « C’était du boulot. Il fallait tout refaire dans le local, tout repeindre, changer le deck au pas de course avant cette date butoir. Nous ne pouvions pas nous permettre de rater cet évènement ! » Quentin Chailly a une idée bien précise des menus qu’il proposera. « Aidé par ma mère, j’ai pris plusieurs semaines à rédiger la carte du restaurant que j’ai voulue originale ». Quentin Chailly propose, en effet, un concept tout à fait innovant à la Marina. Le Byron Burger est le temple des hamburgers de qualité, réalisés avec des ingrédients de premier choix. « Tous nos hamburgers sont faits maison. Les frites sont aussi faites sur place », tient à préciser le restaurateur. Les pains sont fournis par un boulanger de Bas-du-Fort, la viande est préparée et hachée  par le cuisiner du restaurant et les glaces sont fabriquées localement. « Nous avons ouvert le 7 novembre et les premiers voiliers étaient là le 9 ». à l’ouverture, le Byron Bur-ger a le vent en poupe, boosté par l’arrivée de la Route du Rhum à Pointe-à-Pitre. « Nous avons fait en moyenne 130 couverts par jour pendant les deux semaines de la Route du Rhum ! ». L’établissement a élargi sa carte et propose aujourd’hui des hamburgers aux poissons, des hamburgers végétariens, des tartares, des salades de poulet, de chèvre chaud. Il tient à remercier ses proches et surtout ses parents, qui l’ont toujours soutenu dans ce projet qui n’aurait pas pu voir le jour sans leur appui. « C’est un métier passionnant. Mais qui exige beaucoup de travail et de sacrifices. Il faut de la volonté, de l’envie et surtout de la passion ». De son séjour en Australie, il a gardé un nom « le Byron »,
inspiré de « Byron Bay » la ville située la plus à l’Est du continent australien.