L’objectif essentiel recherché par le chef d’entreprise est d’assurer la pérennité de son affaire à travers ses projets de croissance et de développement. Par sa capacité à dégager de la rentabilité, il assure ainsi le financement de ses investissements et de son besoin en fonds de roulement.

Le recours au crédit peut-il toujours s’avérer nécessaire ?

Une des missions premières de l’entreprise est de se développer en recherchant la satisfaction du client afin de générer des profits.

Pour se faire, elle se doit de consolider ses positions de marché par la croissance externe (rachat ou rapprochement avec un concurrent) ou organique (auto développement).
Or, la croissance est souvent synonyme de nouveaux besoins. L’accroissement du chiffre d’affaires a souvent pour conséquence une augmentation des besoins en fonds de roulement, c’est-à-dire qu’il est lié à l’augmentation du poste clients et à celui des stocks qu’il faut financer.

Cette croissance peut également nécessiter de nouveaux investissements en machine et en matériel.

Le financement doit être adapté à chacun de ces besoins.
A côté de l’autofinancement apporté par l’entreprise et ses associés, la banque est là pour accompagner le développement de ses clients.

De quel type et de quel niveau de crédit puis-je bénéficier ?

En fonction de la typologie du besoin, un mode et un niveau de financement sont adaptés. Parmi les plus courants :

1) La facilité de caisse
Adapté pour le financement des décalages de trésorerie ou un déséquilibre très temporaire du fonds de roulement. En général, le niveau se situe à environ 15 jours de chiffre d’affaires.

2) Pour l’escompte ou la Dailly (article L.313-23 à L.313-34 du code monétaire)
Adapté pour anticiper une rentrée de fonds, leur niveau maximum se rapporte au CA correspondant au délai moyen client. Par exemple, si le délai client est de 60 jours, l’encours maximum sera égal à (CA annuel) X60/360. Pour un niveau de CA annuel de 500000€, et un délai client de 60 jours, l’encours maximum pourrait être de 83 000€ (500000X60/360).

3) Pour le financement des investissements
Lors d’un financement à moyen ou long terme, lié à des investissements en matériel par exemple, la banque finance en général à hauteur de 80%.
Un budget prévisionnel sera demandé permettant de conforter le client dans sa décision et de s’assurer de la pertinence du projet.
Il permet ainsi de vérifier la capacité de remboursement de l’emprunteur.
Par ailleurs, il est également nécessaire de maintenir un endettement satisfaisant.

Quelques ratios peuvent s’avérer prépondérants dans l’analyse :

– Le niveau des fonds propres doit être adapté, l’idéal est qu’il soit au moins équivalent au montant des dettes financières.

– Les annuités de crédits doivent rester en deçà de 60 % de la capacité d’autofinancement de l’entreprise.

Bien sûr, ce ne sont que quelques exemples qui ne peuvent pas répondre à toutes les situations.

Les équipes de BNP Paribas Guadeloupe sont à l’écoute des professionnels afin de trouver ensemble les meilleurs profils de financement, adaptés au projet économique.