Magali Ferrec. Accomplissement professionnel et épanouissement personnel, faut-il faire un choix ?

En quoi consiste votre métier ?

En tant que décoratrice et agenceur j’accompagne les clients (particuliers et professionnels) dans leur projet de décoration ou d’aménagement d’espaces.

La collaboration avec mes clients va du choix des matériaux et des supports (type bois, carrelage, peinture, etc.) à celui du mobilier d’ameublement.

Quel est votre parcours dans ce domaine d’activité ?

Après plus d’une quinzaine d’années de vie professionnelle à Paris, dans le domaine de la recherche en santé publique, ma motivation pour les arts plastiques s’est imposée.

J’ai donc passé puis obtenu les diplômes requis afin de pouvoir travailler dans l’encadrement d’art et la décoration d’intérieur ; en parallèle j’ai eu envie de changement d’environnement, surtout, je ne voulais plus subir ces longues périodes hivernales parisiennes !

Je me suis donc envolée pour la Martinique il y a six ans, avant de rejoindre la Guyane en 2012.

Cela m’a permis de développer de nombreuses collaborations et des partenariats dans le domaine du bâtiment pour particuliers et professionnels ; une façon d’enrichir mon parcours dans ce secteur d’activité aussi passionnant que diversifié.

Pourquoi avoir choisi le statut d’auto entrepreneur ?

Le choix de l’auto entrepreneuriat pour démarrer mon activité s’est révélé stratégique : sans prendre de grands risques, j’ai pu mettre en place mon activité de manière progressive tout en apprenant à être mon propre chef. Ce choix était semble-t-il être le plus simple pour me permettre de vivre une nécessaire transition entre la vie de salariée et celle de responsable d’entreprise.

Aujourd’hui mon entreprise évolue et je m’apprête à en modifier les statuts pour choisir l’entreprise individuelle.

Quelles sont vos contraintes dans la gestion de votre vie personnelle et professionnelle ?

J’ai gardé mon rythme parisien : toujours en mouvement ! Mes horaires sont totalement aléatoires ! Il m’arrive parfois de travailler très tard le soir.
Ma vie personnelle se situe souvent en seconde position, mais je tente de me divertir à travers mes loisirs, le plus souvent possible !

Selon vous, les contraintes liées à l’entrepreneuriat sont-elles les mêmes pour une femme que pour un homme ?

À mon sens, oui ; cela dépend sans doute du secteur d’activité visé et de l’environnement tant personnel que professionnel dont on peut bénéficier, que l’on soit un homme ou une femme.