Leader sur son marché depuis plusieurs années, l’antenne de RCI ne cesse de surprendre ses auditeurs. Pour rester la meilleure, animateurs, techniciens, journalistes etc. se doivent de se renouveler continuellement. Rencontre avec le chef d’orchestre de la première radio de l’île.

Bonjour Michel SALBOT, vous êtes Directeur d’antenne de RCI Guadeloupe. Que représente pour vous la marque RCI aujourd’hui ?
RCI est avant tout le premier groupe de radios aux Antilles qui, depuis quelques années, opère une diversification sur le net et les réseaux sociaux. C’est une marque forte et très largement implantée sur ses différents territoires et le bassin caribéen.

Après plus de 50 ans d’existence, s’agit-il selon vous d’une radio qui a su évoluer avec son temps ?
C’est une marque qui vit avec son temps, la RCI d’hier ne ressemble certes pas à la RCI d’aujourd’hui. Pourtant, quand on creuse, on y retrouve le même ADN, ce petit ou grand « je ne sais quoi » inexplicable, présent dans la tonalité RCI de génération en génération. Son identité, c’est la proximité. Etre le membre de la famille de chaque Guadeloupéen quand on pénètre chez lui via la radio, s’installer dans son intimité, dans sa vie… Oui, RCI c’est la vie !

RCI se positionne comme un véritable témoin de l’histoire de la Guadeloupe. Elle a été et reste présente lors des moments clés de son histoire. Pouvez-vous évoquer un événement qui a particulièrement marqué l’antenne ?
C’est certainement plus Gino Bordin, mon adjoint, ou Jude Sahai, mon prédécesseur, qui pourraient évoquer mieux les grands évènements qui ont marqués RCI, mais le cyclone Hugo est à mon sens, celui à qui tout déclenché. Celui qui a fait de RCI le média indispensable à la radio. Celui où durant toute une nuit, la Guadeloupe a épousé RCI via un homme, TIMO, et une chanson en boucle pour donner de la force aux gens, RALPH TAMAR « les enfants du soleil ».
Ce jour-là, j’écoutais la radio chez moi et je savais qu’un jour, je les rejoindrais.

Selon vous, en quoi RCI est-elle différente des autres radios généralistes ?
Le fameux ADN RCI, l’écoute permanente de la Guadeloupe, l’accessibilité du média par n’importe qui, être partout où vit la Guadeloupe… RCI c’est la vie du pays.

En somme, si vous deviez la décrire en un mot ?
Inébranlable.

Quel est votre « leitmotiv » en temps que Directeur d’antenne du principal média de l’île ?
Garder en permanence ce positionnement de leader, être partenaire des plus gros évènements, offrir à nos audi-teurs les plus beaux cadeaux, et diriger une dream team au charisme et au talent impressionnant. L’ego de chacun d’entre eux fait l’excellence dans ce métier, et j’avoue être comme un pitbull en ne laissant rien passer. Ils le savent, mais tout cela est fait dans un respect mutuel (rires).

Depuis quelques années, on assiste à une montée en puissance du média internet, avec une population de plus en plus « connectée ». Comment s’adapte l’antenne à ces nouveaux modes de fonctionnement ?
Nous cherchons continuellement à répondre aux nouveaux modes de consommation de nos auditeurs. C’est pour cela que nous tentons d’améliorer quotidiennement nos réseaux digitaux et leurs contenus. À ce titre, nous avons lancé récemment les web radios RCI Zouk, RCI Compas, RCI Tradition et RCI Latino. Cette offre répond parfaitement au besoin d’avoir une playlist thématisée qui corresponde à un univers musical particulier comme on pourrait l’avoir sur son lecteur MP3.

Quelles sont vos prérogatives pour la suite de l’année 2015 ?
Rester le passionné que je suis, encore faire évoluer notre grille des programmes en septembre, en gardant les bases qui font que nous ayons la confiance de plus de 50 % des guadeloupéens. Etre fier de porter nos couleurs, et surtout, répondre présent lors des grandes échéances à venir.