Nos consuls honoraires et généraux

Placé au carrefour de l’économique, du culturel et du politique au sein d’une fonction « administrative » de premier rang tel un maire ou un sous-préfet, le consul fait partie, à l’instar des ambassadeurs, du corps diplomatique d’un pays. Au nombre de 18 à la Martinique, leurs attributions sont peu connues. Quel est leur rôle ? Quelle est leur contribution au développement économique de leurs pays d’accueil et d’origine ?
Quels sont leurs moyens d’action ? Quels enseignements tirent-ils de leur fonction ?

Raymond Gbaguidi, Consul honoraire du Bénin

Le Bénin est, actuellement, l’un des pays d’Afrique occidentale les plus démocratiques et sûrs. Il est bon de pouvoir y investir. Il est en ce sens important de noter que le gouvernement béninois offre des facilités administratives aux Antillais en général et aux Martiniquais en particulier pour s’installer au Bénin et y développer des activités. Un vrai potentiel existe dans les domaines de la culture, de la transformation et de la conservation de produits de l’agriculture ainsi que, par
exemple, celui de la logistique.

Mark Frampton, Consul honoraire de la Dominique 

Un mot caractérise notre fonction :
faciliter. J’ai toujours imaginé qu’il était important de tisser et de renforcer les liens entre nos deux îles. Et c’est pour cela que j’ai demandé à ce que l’on puisse avoir ici cette représentation officielle. Elle permet de mettre en place les structures nécessaires pour faire les choses dans les règles, et que ce que nous entreprenons entre nous soit placé sous le signe de l’efficacité. Des mises en contact au niveau économique (agriculture, tourisme …) ont ainsi été possibles. Des organismes, des outils facilitent les démarches :
Invest Dominica, Economic Citizenship Program, Caribbean Development Bank… Grâce à eux, en investissant au-delà d’un certain montant et dans certains domaines, un investisseur peut être exonéré de certaines formalités administratives (autorisation de travail, de séjour…). Nouer des liens avec un pays membre de l’OECS, de l’ALBA ou encore du Caricom, comme par exemple la Dominique, c’est par extension les établir avec la grande Caraïbe. Nos présences sont en ce sens primordiales.

Henry Ritchie, ancien Consul honoraire des États-Unis (nouveau Consul en cours de formation)

Être consul est une fonction qu’un Martiniquais peut embrasser dans les différents consulats de France à l’étranger. Au niveau du développement économique, mon expérience m’amène à dire que les entrepreneurs martiniquais doivent saisir l’opportunité qui se présente à eux avec le cours actuel du dollar par rapport à l’euro. En effet, beaucoup d’Américains veulent découvrir la Martinique. Une île et une population extrêmement belles. C’est l’occasion de leur louer des appartements ou des villas, et bien au-delà, de générer des emplois et des flux monétaires.

Miguel Oviedo, Consul général du Venezuela

L’établissement de relations politiques, commerciales ou culturelles passe d’abord par la construction de relations entre les peuples. L’objectif du Venezuela, que nous représentons, est de développer ces échanges, au-delà des barrières linguistiques et des distances géographiques. Nous invitons la Martinique à tourner encore davantage le regard vers la Caraïbe via des organismes établis tels que le Caricom, Petrocaribe, le CELA, l’ALBA… et à développer les échanges. Nous avons en effet vu le potentiel
humain que recèle la Martinique.

Mes chaleureux remerciements aux champagnes Deutz, à l’équipe de l’Hôtel Valmenière, à Maël Ferjule et à Sophie Just