Originaire de la ville des Abymes, Max Bordelais est responsable du service communication d’EDF Archipel Guadeloupe. Un bel exemple de cohérence entre aspirations personnelles et vie professionnelle.

Max Bordelais a grandi dans une famille modeste et aimante à laquelle, dit-il, il doit beaucoup. Fort d’une formation technique, le jeune Max suit un cursus scolaire spécifique aux métiers d’EDF. « En 1978, je réussis un concours national et intègre l’une des cinq écoles nationales des métiers d’EDF, en périphérie de Marseille. Ce qui explique que je sois fan de l’OM ! », lance-t-il. Mais, sans crier gare, la passion prend le dessus sur le technique et l’homme, naturellement, s’oriente vers des métiers où il pourra développer les relations humaines. Car Max, c’est la communication qui l’intéresse.
« Je deviens technico commercial puis consultant interne en management qualité, sécurité et environnement. Et, depuis 2009, je suis Responsable du service communication d’EDF Archipel Guadeloupe. » Parmi les causes de ce virement de bord, il y a aussi ces quinze années de bénévolat dans le domaine de l’audiovisuel et la formation continue offerte par « cette belle et grande entreprise qu’est EDF ».

Une passion pour la radio

Sa vie, M. Bordelais ne la conçoit pas qu’à travers le prisme professionnel. « J’ai eu de nombreuses activités associatives, œuvrant dans le domaine culturel et sportif, et dans l’audiovisuel. Avec trois amis (Eddy Nestar, Richard Bardail et Lucien Beauzor), j’ai fondé une station de radio locale privée : Radio Actif. » C’est en 1981, alors que s’ouvre la bande FM, véritable révolution « à une époque où il faut tout construire dans le paysage audiovisuel », explique-t-il. Rappelant que de nombreuses voix animant aujourd’hui les radios de Guadeloupe ont été formées à cette école populaire.

Communiquer en cohérence avec le territoire

Sa plus grande satisfaction ? « Avoir contribué à construire une stratégie de communication au service des ambitions de l’entreprise, et favorisé une communication de territoire en cohérence avec le contexte culturel, même si nous appartenons à un groupe de dimension internationale. Les analyses prouvent que nous avons réussi », souligne-t-il. « Être responsable de la communication, c’est relever le défi de la médiatisation, des changements technologiques et des exigences croissantes des acteurs, tant en interne qu’en externe. Cela nécessite une très grande disponibilité. Je suis régulièrement sollicité par les journalistes le week-end ou très tard la nuit. » Une capacité à changer de rythme et de sujets à n’importe quel moment qui, concède-t-il, confère à l’exercice de ce métier beaucoup de plaisir. Une page est bientôt tournée. « Mais je vais maintenant m’orienter vers de nouvelles occupations et notamment dans la maîtrise des risques professionnels », conclut Max.