Les nouvelles technologies ne sont pas toujours vues d’un bon œil. Certes, elles facilitent notre quotidien mais, pour certains, elles deviennent de véritables addictions. C’est le cas, par exemple, du smartphone qui est pour la plupart d’entre nous un véritable assistant personnel. À la fois téléphone portable, appareil photo, agenda, gestionnaire de messagerie, lecteur MP3, GPS, … le smartphone est aujourd’hui un élément indispensable de notre quotidien. Certains craignent d’ailleurs par-dessus tout le fait d’être déconnectés : on parle alors de nomophobie.

Si le terme est relativement récent, la nomophobie (contraction du terme anglais « no
mobile phone phobia ») est un mal de notre siècle. Avoir son téléphone en main rassurerait au même titre qu’un doudou pour enfant. C’est une sorte de « prothèse affective » selon Michaël Stora, psychologue et fondateur de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines. Une étude réalisée par une société britannique spécialisée dans la sécurité des mobiles va plus loin en affirmant que 66% des plus de 18 ans seraient très angoissés à l’idée d’être privés de leur smartphone. Cela provoquerait une série de symptômes identiques à n’importe quelle phobie à savoir : sueurs froides, palpitations, manque de confiance en soi, augmentation significative de l’anxiété, du rythme cardiaque, etc.

Alors, peut-on limiter son addiction au smartphone ? 

Être conscient de son état est un premier pas vers la guérison. Il est donc temps de vous poser les bonnes questions. Si vous ne pouvez pas vivre sans votre smartphone ou que vous êtes paniqué à l’idée de le perdre, vous êtes peut-être un nomophobe. Vous devriez prendre le temps d’analyser votre consommation des nouvelles technologies et tenter de déterminer quels sont vos excès. Après quoi, deux solutions s’offrent à vous :

1. Traiter le mal par le mal. Il s’agit de résister à l’idée d’utiliser son smartphone pendant un laps de temps défini préalablement. Une heure pour commencer, puis deux et finir par un jour entier, voire même plusieurs en période de vacances.

2. Soigner votre cyberdépendance en pratiquant de nouvelles activités. Faire du sport, aller au cinéma, développer de nouveaux projets, … certaines activités demandent une concentration maximale et ne permettent pas l’utilisation simultanée de votre téléphone mobile. C’est une aubaine pour se détacher de son addiction.

En bref, vous le savez probablement : l’excès en tout nuit. Vaincre la nomophobie consiste à trouver un équilibre quant à l’utilisation des supports numériques. Il s’agit donc pour vous d’adopter désormais une « bonne hygiène de vie digitale ».

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