Les membres de MartiniqueTech mettent un point d’honneur à rester en contact avec le monde de la formation lié à leurs métiers et activités. A travers des actions comme le Job Day (rencontre directe entre les recruteurs et les candidats), nous avons pu observer les attentes de chacune des parties.

Comment bien réussir un recrutement ? Comment établir une relation durable et réciproquement profitable entre le futur salarié et l’entreprise ? Quelles sont les attentes des entreprises ? Quelles sont celles des candidats ?

“Il nous faut un informaticien !”

La plupart des dirigeants d’entreprises sont aujourd’hui conscients et convaincus que l’informatique est un outil pouvant “faire des miracles”.

Ces dirigeants ont souvent l’intuition que l’informatisation de certains processus (production, vente, gestion, management, RH, …) peuvent les aider.

Cependant nous pouvons distinguer une façon très diffé-rente de concrétiser cette démarche en fonction de la taille de l’entreprise. Chez les petites ou très petites entreprises de nos territoires, l’expression du besoin reste floue. Chez les plus grandes entreprises, le besoin est souvent exprimé de façon plus précise. Ces entreprises recherchent souvent une compétence particulière dans un environnement rodé.

Dans les petites entreprises, le dirigeant se rend compte que le métier “d’informaticien” n’existe pas. Même si les formations sont souvent généralistes (développement, administration système, administration de base de données, spécialisation en informatique de gestion,…) l’informaticien “couteau suisse” est rare car il a généralement une préférence pour un domaine.

Comment alors explorer et affiner le besoin ? C’est en exprimant son besoin auprès d’associations de professionnels du domaine ou des équipes enseignantes des lieux de formation que ce besoin pourra s’éclaircir.

Chez les plus grandes entreprises, le besoin est plus clairement exprimé. Toutefois, la difficulté du recrutement est de trouver un futur collaborateur ayant les compétences précisément recherchées. Ici, encore, la discussion avec des professionnels du secteur peut aider, en complément des démarches initiées avec les cabinets de recrutement.

La recherche d’un spécialiste peut parfois être longue mais elle débouche, dans la plupart des cas, sur un succès.

“Non, mais c’est quoi cette boîte ?”

Le futur collaborateur fraichement diplômé ou plus expérimenté a souvent, en plus de sa formation générale, des préférences pour un domaine particulier de l’informatique. Ce futur collaborateur saura pleinement s’épanouir dans une relation durable avec son employeur si ses préférences sont entendues et prises en compte dans le plan de carrière qui lui sera proposé.

Si l’employeur propose une gestion ou une migration de parc ambitieuse mais que la réalité consiste à changer des fonds d’écran, la relation risque de ne pas durer.

Des entretiens approfondis et honnêtes entre le recruteur (RH et directeur technique) et le candidat permettront de dessiner une relation durable.

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