La SEMSAMAR est le seul bailleur local à gérer un parc de logements locatifs sociaux sur quatre territoires d’Outre-mer – Guadeloupe, Saint-Martin, Guyane et Martinique, soit un parc de plus de 12 000 logements – dévellopant des parcours résidentiels originaux et surtout un engagement social fort au sein de ses résidences, comme nous l’explique le directeur du patrimoine de la SEMSAMAR, Jean-Pierre Appollinaire.

Comment la SEMSAMAR s’organise t-elle pour gérer 12000 logements locatifs sur quatre territoires ?

Jean-Pierre Appollinaire : Chaque territoire dispose de sa propre équipe de gestion locative, ce qui permet de gérer au mieux les attentes et les spécificités de nos locataires.

Concrètement, cela se traduit comment à la SEMSAMAR ?

Nous avons créé un pôle de médiation sociale qui intervient au sein de nos résidences, en partenariat avec nos associations de locataires, pour gérer les conflits de voisinages, accompagner les familles en difficulté, et créer des temps forts du «vivre ensemble en résidence» à travers des manifestations telles que la fête des voisins, les chanté nwèl, les Olympiades des résidences, etc. A Saint-Martin, nous avons créé des opérations pilotes d’insertions professionnelles de jeunes résidents en grande difficulté. En Guyane, nous avons mis sur pied une commission qualité qui permet aux concepteurs et constructeurs de logements de travailler en collaboration avec le service de gestion locative afin de créer des logements de grande qualité adaptés aux usages de nos locataires. En Guadeloupe et à Saint-Martin, nous avons monté des opérations de vente de certaines de nos résidences à nos locataires. Nous réalisons par ailleurs, sur ces deux territoires, plus de 4 millions d’euros de travaux d’entretiens des résidences, qui profitent à des dizaines d’entreprises locales. En Martinique, nous construisons une résidence locative sociale qui intègre des jardins potagers réservés à nos locataires. Nous développons un projet similaire en Guyane.L’engagement citoyen de la SEMSAMAR au service de la cohésion sociale au sein de ses résidences, c’est tout cela : une ambition, un engagement fort, et par dessus tout des actes.

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Ces attentes diffèrent selon les territoires ?

En partie oui, mais ce qui ne change pas, c’est notre engagement. Nous considérons que dans des pays comme les nôtres, un bailleur social ne peut pas être un simple pourvoyeur de logements. Il doit être un acteur engagé de la cohésion sociale et du bien-vivre ensemble.