Créée en 2012, l’association professionnelle bordelaise Ecom  veut aider à structurer la filière du numérique dans la région.

L’ objectif de l’association qui regroupe près de 80 entreprises est de fédérer les e-commerçants, tous les professionnels qui travaillent dans l’univers connecté et réunir les pure-players c’est-à-dire ceux qui sont exclusivement sur le web ou ceux dont le web est l’un des canaux de vente.

Parmi ces entreprises adhérentes, Laurent Vergès, le président de la jeune association, vise les 20 à 30 % de prestataires dans le transport, la logistique, le paiement en ligne ou encore le référencement, qui sont les véritables partenaires naturels des e-commerçants.

L’association propose des ateliers avec un thème différent chaque mois :  levée de fonds, référencement naturel, relations de presse… Ces ateliers sont organisés dans des lieux comme le Node, un espace de co-working dédié au numérique ou à Kedge Business School, qui a par ailleurs créé une chaire du commerce connecté.

« L’ objectif est aussi d’apporter de plus en plus de services personnalisés à nos adhérents pour répondre à des problématiques spécifiques » précise Laurent Vergès « en s’adaptant à la taille, aux enjeux et à la problématique des adhérents. Pour les start-ups qui sont confrontées à la problématique de l’accélération, la priorité sera de trouver un partenaire financier pour accélérer le business, l’accent sera donc mis sur la levée de fonds ».

A noter, la présence d’Ecom à la Grande Jonction lors de la Semaine Digitale, un événement qui se déroulera du 6 au 9 en avril où elle y organise un salon consacré au e-commerce.

Le numérique au service du commerce

L’Aquitaine a ses champions du e-commerce avec C-Discount, leader français du e-commerce implanté à Bordeaux dans le secteur des bassins à flots. Elle abrite également d’autres entreprises un peu moins connues mais tout aussi florissantes comme France Trampoline, leader européen du trampoline, située elle aussi à Bordeaux. Et des success stories, il y en a bien d’autres comme MaxiCoffee à La Teste de Buch.

Mais faire le distinguo entre ces pure-players, et les commerces qui ont une vitrine internet comme second canal de vente n’a plus tellement de sens tant les manières de faire du commerce s’inspirent mutuellement. Un pure-player peut avoir des points de contacts chez des commerçants par exemple, tandis qu’une enseigne peut avoir de son côté quelques références en magasin tout en  disposant de toutes les déclinaisons de gammes en numérique.