« Why Note », c’est son nom. Un groupe pop-rock haute énergie dont le nombre de fans ne cesse de grandir. Il a été invité récemment par KaruMag pour animer un apéro qu’il a arrosé de riffs enthousiastes et de cocktails toniques et rafraîchissants. Rencontre avec Jean-Louis Bredeche, le chanteur.

Par Nelly Bouveret

La complicité sur scène, ils y croient. La dimension collective de la musique, ils y croient aussi. Leurs spectateurs les trouvent bluffants. Ils disent : « Ils sont amateurs, mais jouent comme des pros. On a l’impression d’entendre jouer les groupes originaux ». Why Note se distingue par le choix de ses reprises, de la pop-rock française et anglaise allant de Police à Bob Marley en passant par Pink Floyd, U2 ou Voulzy.
Ils sont quatre sur scène à aiguiser leur complicité depuis six ans. Jean-Louis les présente : « Rico, très bon bassiste et guitariste qui pousse son art jusqu’à la conception d’instruments de musique puisqu’il est également Luthier. David : un super guitariste autodidacte. Il ne connait aucune note de musique mais il est capable de tout reproduire rien qu’en écoutant les solos les plus ardus. Patrick, notre sénior, aime la musique et le saxo autant qu’il aime le ti punch. C’est notre épicurien. Quant à moi, je suis la voix du groupe qui a découvert sur le tard la musique sans avoir pris aucun cours de chant ni de guitare. »
Why Note joue dans les bars lunch et les restaurants, mais aussi à l’occasion de soirées privées en Guadeloupe ou en Martinique. « Nous sommes des copains qui partagent leur passion pour la musique », précise Jean-Louis. Notre groupe d’amis et de fans nous suit dans nos soirées ». Ils en profitent pour découvrir de nouveaux restaurants. « Et nous, nous privilégions les endroits où nous savons que nous allons bien manger ! Nos fans donnent l’ambiance et les clients du lieu les suivent ».
Why Note sait adapter son style et ses choix musicaux au lieu et à la clientèle et propose des versions acoustiques pour les endroits feutrés. Mais ils savent aussi faire monter la tension. Dernièrement au club Harley Davidson de Guadeloupe, leur rock rugueux a emballé les bikers : « Nous avons joué pendant quatre heures et demi. Nous avons même réussi à les faire danser, alors qu’un biker ne danse jamais. Ce n’est pas dans sa religion ! » A croire que la musique a été plus forte que les convictions.
Why Note ne compte pas en rester là. Le groupe se lance dans la composition de textes et musiques qu’il ajoutera à son répertoire. Mais toujours dans le même esprit : une rythmique aussi charnelle qu’explosive. Voilà qui est plus que prometteur pour la suite de l’aventure.