Deuxqualités sont nécessaires pour être un bon dirigeant aujourd’hui : la simplicité et le bon sens. Dans un monde ultra connecté, on pourrait penser que ces valeurs  sont désuètes. Il n’en est rien, et l’on constate leur retour en force. Plus l’environnement est complexe, plus l’entreprise a besoin de simplicité

Le dirigeant n’est pas celui qui voit tout, qui sait tout, ou qui prévoit tout, mais c’est celui qui donne clairement le cap et s’assure que tout le monde va dans la même direction. Pour mener à bien cette mission, il ne suffit plus d’être bien conseillé ou bien formé, il devient aussi indispensable de fréquenter les bonnes personnes dans les bons réseaux. Se confronter aux meilleurs, humer l’air du temps, descendre sur le terrain, imaginer le pire,… et le moment venu se lancer dans l’action. Trois grands principes vont guider cette action : vitesse, simplicité, confiance en soi. Mais attention, ce qui est simple c’est le résultat final, ce n’est pas la stratégie qui y mène. Pour cette dernière, il faudra souvent commencer par le “compliqué”. A force de tenter de comprendre comment ça marche, le dirigeant finira par rendre sa stratégie lisible et elle sera acceptée par le client, mise en œuvre par le collaborateur. C’est cela le Job.

Le bon sens en action

Comment définir le bon sens ? Un précieux mélange d’expérience, d’intuition, et de réflexion, le tout agrémenté d’imagination. Avoir du bon sens, c’est avoir cette capacité à imaginer quel effet va produire telle action. Bien entendu, le dirigeant est souvent conseillé, informé, mais au moment de passer à l’action, il sera seul à prendre la décision et à en être responsable. Un patron, c’est celui qui prend les risques et qui, le moment venu, devra les assumer seul. Pour vivre cette phase sereinement, il est toujours utile d’avoir en soi cette intime conviction qui conduit à faire de son mieux. Le bons sens vaut plus que tous les diplômes et tous les conseillers.

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