Partenaire privilégié de l’économie régionale dans toutes ses composantes, le Centre d’Affaires d’Economie Régionale de Martinique-Guyane se positionne en soutien auprès des entreprises, des collectivités locales, des acteurs de l’économie sociale, mais aussi des organismes de logements sociaux, des SEM et des professionnels de l’immobilier. Le point avec Peggy Minger, directrice du développement de l’économie Régionale.

Propos recueillis par Julie Clerc

Quelle est la mission du Centre d’Affaires d’Economie Régionale de Martinique-Guyane?

Peggy Minger : Nous accompagnons l’ensemble des acteurs de l’économie régionale dans leurs problématiques et besoins les plus divers : gestion des flux, mise en place de concours pour le financement du besoin en fonds de roulement, des investissements de renouvellement ou de croissance externe, gestion et placements de trésorerie.

Qui sont vos clients ?

L’ensemble des acteurs de ces secteurs sur les territoires de la Martinique et de la Guyane. Chaque client de l’économie régionale trouve auprès de nos équipes locales une réponse adaptée à ses besoins, solutions qui diffèrent bien entendu d’un marché à l’autre.

Au sein du centre d’affaires, nous offrons également aux dirigeants de corporates la possibilité d’être gérés à titre personnel par un banquier privé, ce qui leur garantit des services personnalisés dans tous les domaines de l’ingénierie patrimoniale, et notamment sur le volet de la transmission y compris d’entreprises.

Notons qu’en ce qui concerne les professionnels et l’économie sociale, en fonction d’un critère de taille (CA inférieur à 750 KE pour les entreprises et budget inférieur à 300 KE pour les associations), ces clients sont conseillés en agence. Cette proximité répond mieux à leurs besoins au quotidien et optimise la relation à titre privé avec le dirigeant.

Comment concevez-vous votre rôle de soutien de l’économie locale ?

En tant qu’acteur de l’économie locale, nous avons à cœur d’étudier et d’accompagner les principaux projets structurants de la Martinique et de la Guyane, dont les retombées économiques favorisent le développement de nombreuses filières.

Outre l’accompagnement de ces projets d’envergure, visibles et emblématiques de nos territoires, notre soutien de l’économie locale se traduit par les solutions que nous apportons à l’ensemble de nos clients, quels que soient leur taille ou secteur d’activité – tant en termes de financement que de services – pour leur permettre de croître, de sécuriser leurs approvisionnements ou encore de mobiliser leur poste client. Des problématiques fortes fréquemment rencontrées par les entreprises locales.

Etre un soutien de l’économie locale c’est, lorsque l’analyse des besoins l’autorise, répondre aux diverses demandes qui nous sont formulées par les collectivités locales, les entreprises, les acteurs de l’économie sociale ou encore les professionnels de l’immobilier.

En quoi la fusion avec la BDAF a-t-elle impacté votre activité ?

Elle nous a permis de réunir deux équipes très complémentaires au sein d’un seul et unique service sur le site du Lareinty. Désormais, la CEPAC, historiquement bien implantée sur le marché des collectivités locales, gère également un portefeuille important de PME et de grands groupes locaux.

L’autre impact important de cette fusion se traduira très prochainement par le lancement d’un service clients local dédié aux clients des centres d’affaires et à la clientèle professionnelle de CEPAC Antilles. Ce service clients sera à la fois l’interlocuteur privilégié de nos clients pour toutes les demandes relevant de la banque au quotidien et le relais pour la formalisation des financements accordés. Ce qui sera un atout considérable en termes d’efficacité, de réactivité et de qualité.

Vos projets à moyen terme ?

Asseoir notre position de partenaire privilégié de l’économie régionale aux Antilles-Guyane et devenir le banquier principal de nos clients !