Sa mission : accompagner les entreprises dans le financement de leurs projets et les conseiller sur le placement de leur trésorerie. Le centre d’affaires entreprises de la Guyane est aux côtés des entreprises classiques, des PME ayant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 800000 euros, mais aussi des collectivités territoriales, des acteurs de la promotion immobilière et des associations ayant un budget annuel supérieur à 300000 euros. M. Hillion, directeur du Centre d’affaires Caisse d’Epargne de Guyane, fait le point sur les atouts de cet acteur clef de développement local.

Propos recueillis par Julie Clerc

Comment concevez-vous votre rôle sur le territoire guyanais ?
Michel Hillion : Nous bénéficions de l’expérience de l’ex BDAF qui fut présente depuis plus de dix ans en Guyane. Ceci nous a permis de financer de multiples projets industriels et structurants sur le territoire dans les domaines de l’agroalimentaire, de l’industrie, du logement social, du commerce, des services, et dans les secteurs spécifiques à la Guyane : bois et activité minière.

En outre, nous accompagnons depuis de nombreuses années les établissements publics ayant un rôle important ainsi que les collectivités territoriales (région, département et communautés de communes). En 2016, tous secteurs confondus, nous avons injecté près de 40 millions d’euros dans l’économie guyanaise. Nous enregistrons déjà près de 30 millions d’euros de dossiers sur les premiers mois de 2017, ce qui conforte sur des perspectives très favorables pour cette année.

Bien positionnés dans le financement de l’entreprise en Guyane, nous sommes un des plus gros contributeurs du financement de l’économie guyanaise.

Quel impact la fusion a-t-elle sur votre activité ?

Notre appartenance à la CEPAC renforce nos moyens d’intervention dans le financement des projets du département. Nous nous appuyons désormais sur un réseau déjà bien rôdé ayant des compétences reconnues sur le segment très particulier des collectivités territoriales : la CEPAC, au niveau national, en est le principal financeur. Un apport majeur en termes de compétences techniques.

La CEPAC pèse aujourd’hui 716 millions de PNB, avec 2,5 milliards de fonds propres : des moyens financiers colossaux ! Cette appartenance à un grand groupe nous permet d’appuyer le développement local et d’avoir les moyens de notre politique. Enfin, la notoriété nationale de la CEPAC nous garantit un vaste rayonnement.

Vos atouts ?

Notre disponibilité ! Notre équipe de chargés d’affaires se rend disponible rapidement, là où très souvent, dans les établissements bancaires, vous n’êtes pas reçu tout de suite.

Notre polyvalence ensuite : nous sommes compétents en matière de financement des entreprises mais aussi des acteurs locaux du développement tels que les collectivités et les établissements publics. D’ailleurs, preuve de la qualité de notre travail, nos clients nous sont fidèles !

Avec la CEPAC, nous apportons aux entreprises une gamme élargie de produits en jouant la carte du digital. Notre objectif, c’est offrir le meilleur du numérique : la gestion de trésorerie et des comptes bancaires à distance et de l’autonomie dans la réalisation des opérations.

Un autre atout de notre banque est, avec l’arrivée de la CEPAC, l’introduction en Guyane de la souscription de parts sociales. Une nouveauté ! Nous permettons à nos clients d’être acteurs du développement de la banque.

En 2016, les clients de Guyane ont représenté plus de 30% des souscriptions en parts sociales de la Caisse d’Epargne.

L’avenir ?

Nous allons poursuivre notre dynamique d’accompagnement des entrepreneurs dans la proximité. Nous nous impliquerons dans tous les projets d’envergure qui contribueront au développement de la Guyane. Nous continuerons à accompagner les secteurs phare de l’économie, notamment l’activité du bois, et tous les acteurs du développement économique, en premier lieu les collectivités territoriales.