Implantée au cœur du parc d’activité de la Jaille (Baie-Mahault), la Direction du Développement de l’Economie Régionale Guadeloupe – îles du Nord, née de la réunion des centres d’affaires de la CEPAC et de l’ex BDAF, compte une dizaine de collaborateurs et surtout des atouts remarquables, dont une assise financière et une expertise défiant toute concurrence. La preuve par trois avec François Desmergers, directeur du développement de l’Economie Régionale.

Propos recueillis par Julie Clerc

Quel est le rôle de la Direction du Développement de l’Economie Régionale Guadeloupe – îles du Nord ?

François Desmergers : Nous nous adressons aux personnes morales des différents secteurs d’activités implantés sur des territoires multiples. Nous réalisons pour elles une gestion financière à court et à long terme par l’intermédiaire de crédits et de placements et traitons au quotidien leurs opérations bancaires.

Dans quels secteurs agissez-vous ?

Tous ! Notre centre d’affaires est multi-marchés – c’est l’un des seuls en Guadeloupe ayant cette spécificité. Nous couvrons l’intégralité du spectre des économies des territoires. Ces marchés sont les collectivités locales, les bailleurs sociaux, les associations dont les mutuelles, les entreprises, les professionnels et les professionnels immobiliers. De ce fait, nous sommes en capacité d’apporter notre expertise à toute entreprise ou à tout client, quel que soit son secteur d’activité.

Etre multi-marchés, cela signifie avoir des collaborateurs bénéficiant, par marché, d’un savoir-faire pointu pour répondre au mieux aux demandes. Un exemple ? Nous pouvons financer les importants investissements d’une collectivité territoriale comme assurer le montage du financement d’une opération complexe – opération « structurée », partenariat public-privé, énergies renouvelables (ENP) ou encore grands investissements en infrastructures… Le financement de tous ces acteurs nous donne, d’ailleurs, une acuité et une expertise sur d’autres importants marchés.

Parmi ces collaborateurs dédiés, un banquier privé assure la gestion patrimoniale et gère les volets juridiques et fiscaux des grands potentiels dirigeants ; un chargé d’affaires immobilier supervise les problématiques d’activités d’investisseurs immobiliers à long terme, de marchands de biens, etc. Ce sont des métiers nouveaux et complémentaires.

En quoi la fusion avec la BDAF a-t-elle impacté votre activité ?

Elle nous a offert une grande complémentarité sur les marchés de l’économie régionale, par son expertise, mais aussi en termes de culture d’entreprise. Notre ambition est d’être plus présents encore auprès des entreprises et notamment des petites entreprises et des professionnels, par une approche d’expert qualitative, des solutions adaptées, une gestion bancaire optimisée et des financements adaptés. Or l’ex BDAF nous apporte en particulier son expérience historique sur ces marchés de l’entreprise et des professionnels.

Comment concevez-vous votre rôle de soutien de l’économie locale ?

Outre notre activité classique de centre d’affaires, nous sommes capables de pourvoir des financements de l’ordre de dizaines de millions d’euros. En cela, la CEPAC se positionne comme l’un des acteurs et des soutiens majeurs de l’économie régionale, en Guadeloupe comme dans les îles du Nord. Post fusion, CEPAC Guadeloupe – Iles du Nord représente plus de 460 millions d’euros de crédit aux acteurs de l’économie régionale, presque un demi milliard ! Nous participons notamment aux financements d’investissements majeurs pour l’économie : Grand Port maritime de Guadeloupe, entreprises, bailleurs sociaux, collectivités territoriales, etc. La CEPAC s’implique dans ce qui va transformer le tissu urbain et économique de la Guadeloupe.