Le concept de responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) a fait littéralement irruption dans notre vie économique, politique et sociale.

Suite aux demandes émanant de la société civile qui, dans les années 1960, exige une meilleure prise en compte des impacts sociaux et environnementaux dans les activités des entreprises, le concept de RSE apparaît et ne cesse, depuis, de gagner du terrain. Il consiste, pour les entreprises et pour certaines institutions, à intégrer les préoccupations sociales et environnementales dans leurs activités opérationnelles comme dans leurs stratégies, mais aussi à interagir avec leurs parties prenantes (clients, fournisseurs) pour imposer ces critères dans leurs relations.

Nous pouvons en être fiers : la France est précurseur en la matière. C’est le seul pays en Europe, avec le Danemark, à avoir fait de la responsabilité sociale des entreprises un objet de réglementation. Les lois Grenelle I et II imposent un devoir d’information pour les sociétés cotées, la responsabilité sociale des entreprises étant identifiée comme un moyen privilégié d’inviter les entreprises à participer à la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement durable.

Or la RSE est un concept vertueux à plusieurs titres : critère clef de la responsabilité morale de l’entreprise, il met en exergue l’interaction entre la sphère entrepreneuriale et la société. Et, cerise sur le gâteau, il s’impose comme facteur d’avantage concurrentiel de l’entreprise, boostant son image et sa rentabilité.

Concrètement, les engagements pris par les entreprises se traduisent par des actions en faveur de l’éthique et du développement durable : mise en œuvre d’une responsabilité étendue en termes d’employeur relevant les enjeux sociaux de la RSE (égalité professionnelle, promotion de la diversité, insertion des jeunes et des travailleurs en situation de handicap…), actions de solidarité (soutien à des associations œuvrant pour la santé, etc.) sont de plus en plus répandues, à l’instar des mesures en faveur de l’environnement (usage économe des ressources et politique d’investissement propre à diminuer l’empreinte environnementale de l’activité). Cela passe aussi, au quotidien, par des gestes simples :
favoriser les comportements éco-responsables sur le lieu de travail, encourager les achats auprès d’entreprises locales
et renforcer le bien-être au travail.

La RSE a le vent en poupe, et c’est tant mieux !