2016 a été une nouvelle année positive pour la filiale du groupe Dubreuil. Les 840 salariés de la compagnie se verront récompensés grâce au résultat obtenu. Deuxième transporteur en croissance sur la ligne Paris-Antilles, la compagnie a également transporté en 2016, 109 000 passagers vers la Guyane, soit une hausse de 14%. Détails de la situation avec Olivier Besnard, directeur général du Régional.

Propos recueillis par Jean-Paul Rivière

Pour le régional, quel est le bilan d’Air Caraïbes en 2016 ?

Olivier Besnard : Nous avons lancé le programme Symply en mars 2016, qui visait à améliorer et simplifier les process mais aussi à proposer une tarification plus attractive et donc à augmenter le nombre de passagers. Cela a bien fonctionné et nous avons eu une croissance de 14%. C’est donc un succès commercial, mais il demeure un souci de rentabilité sur le régional, car l’augmentation du nombre de passagers s’est accompagnée d’une baisse du prix au siège. En 2017, nous continuons à améliorer le produit pour lui conserver son attractivité en le rentabilisant. Sur le régional nous continuons notre progression sur les destinations inter îles entre la Guadeloupe et la Martinique, Saint-Martin, Saint-Domingue et Sainte-Lucie. Il faut noter également l’arrivée, en fin d’année, d’un second ATR 72-600. Notre flotte actuelle de 4 appareils nous assure des taux de régularités et de ponctualité en progression permanente.

Sur la ligne transatlantique, les A 350 sont venus renforcer la flotte. Quelles sont leurs missions ?

Ces deux avions sont sur les liaisons quotidiennes Paris-Pointe-à-Pitre et Paris-Fort-de-France. Elles nous permettent d’apporter sur notre marché cible une qualité et un confort de voyage inégalés sur ce réseau.

Quelles sont les nouvelles lignes d’Air Caraïbes ?

Au départ de Paris nous avons, courant 2016, eu une activité soutenue en termes d’ouvertures de lignes. En septembre 2016, grâce à notre petite sœur FRENCH BLUE, nous avons ouvert Punta Cana qui est depuis opéré par Air Caraïbes à raison de 3 vols par semaine. En Décembre, c’est l’île mythique de Cuba que nous ouvrions, plus précisément la Havane et Santiago de Cuba que nous desservons depuis Orly sud. C’est donc en véritable spécialiste de la Caraïbe que nous nous positionnons.

En juin 2017, nous ouvrons la Réunion et sommes très attendus sur ce marché pour y apporter notre expertise.

Quelle image avez-vous en France hexagonale ?

Les chiffres et les résultats positifs de notre compagnie nous assurent une image sérieuse, celle de la compagnie spécialiste de l’Arc Antillais, où nous volons de Cuba à la Guyane.

Sur le régional, qu’attendez-vous en 2017 ?

Tout d’abord, nous allons conforter notre place. En 2016 nous avons transporté 406 000 passagers, dont 256 000 sur la ligne Fort-de-France/Pointe-à-Pitre. Nous allons bien sûr œuvrer sur ces lignes pour tendre vers l’équilibre. Nous recevrons un nouvel ATR 72-600 en fin d’année. Donc l’amélioration des moyens de production et le renforcement de notre présence sur les lignes régionales, comme la recherche de rentabilité, sont nos priorités.

Un de vos chevaux de bataille reste la ponctualité ?

Oui, c’est un chantier que nous avons lancé depuis un moment et les résultats sont là. En mars dernier par exemple, nous avons augmenté notre ponctualité de 20 points avec un taux de 82% de ponctualité à 3 minutes. Nous en sommes heureux et satisfaits car nos passagers commencent à le remarquer.