Nous vivons de plus en plus vieux, l’allongement de la vie entraine une augmentation du nombre d’années de retraite à financer. Le nombre des retraités augmente et celui des actifs qui cotisent pour financer les retraites est en diminution. Le CAAG (Comité des Assureurs Antilles-Guyane) propose trois solutions retraite avantageuses. Un dispositif de retraite défiscalisé, une épargne assurance vie disponible et enfin une assurance dépendance. Entretien avec Franck Foulard, membre de la commission Assurances de personnes du CAAG.

Propos recueillis par Willy Gassion

Quelles sont les conséquences de l’allongement de la vie sur le système de retraite par répartition ? 

Franck Foulard : l’espérance de vie d’une femme de quarante ans est de quatre-vingt-seize ans soit trente et un ans de retraite à financer après soixante-cinq ans. Pour un homme, elle est de quatre-vingt-treize ans soit vingt-huit ans de retraite à financer. Le nombre de retraités augmente et le nombre d’actifs qui cotise pour financer les retraites est de moins en moins important. En 2030, moins de deux actifs (1,60) devraient financer un retraité alors que nous avions quatre actifs pour un retraité en 1960.

Quelles sont vos solutions pour compléter les revenus de la retraite ?  

Nous analysons les besoins de chacun de nos clients et trouvons les meilleures solutions d’optimisation fiscale et de revenus complémentaires. Nous pouvons combiner le dispositif de retraite défiscalisé (PERP – Madelin) à une épargne assurance vie qui permet de garder de l’épargne disponible lors de la retraite tout en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse pour le capital constitué. Nous proposons aussi une assurance permettant à nos clients devenant dépendants de bénéficier d’une rente mensuelle à vie pouvant atteindre trois mille euros et des services d’assistance adaptés. C’est aussi la possibilité de bénéficier d’un accompagnement et d’un soutien personnalisé pour les aidants familiaux.