Koshiz, tribu musicale guadeloupéenne au style pop métissé sort un second opus. L’occasion de nous laisser porter par leurs vibes reggae soul.

Par Alice Colmerauer

Made in Gwada

Il sont quatre musiciens, Baptiste aux percussions, Line à la basse, Grégory à la guitare et Alizé au choeur, entourant un chanteur-auteur-compositeur : Lionel Cauchi. « J’essaie de transmettre dans mes paroles ce que je ressens, le quotidien que je vis, en gardant toujours une note d’optimisme », nous avoue ce joyeux troubadour. Créé en 2014 autour d’une bande de potes, le groupe prend de l’ampleur au fil du temps et n’en finit plus d’enflammer les scènes guadeloupéennes : la Kabane, le Zion Park, le Jarry Beach, Parad’est village… Leur puissante euphorie musicale se transmet au public qui ne peut résister à cette fièvre rythmique endiablée.

Un nouvel album à l’esprit « feel good »

Après un premier disque « Vent dans le dos », Koshiz, sous l’impulsion de son succès, sort en septembre un deuxième album intitulé « Sourire au monde ». Beaucoup de bonne humeur condensée dans les treize morceaux qui le composent tel que le célèbre « Maché Koshi ». On y trouve aussi « Dame Courage », une chanson en hommage aux femmes « potomitans », ou encore « 1 plus 1 ça fait 2 » et « Hey p’tit gars » où l’auteur aborde la paternité qui a changé sa vie et son mode de pensée. En bonus : une version acoustique de « Yapado », petit clin d’œil humoristique aux coupures d’eau en Guadeloupe. Lionel aime son île et le revendique. Le créole se marie au français dans nombre de ses textes et l’album a été enregistré, mixé et masteurisé par l’ingénieur son Bertrand Drecourt sous l’égide de sa boîte guadeloupéenne « Cheap Noiz Records ». « Cet album respire le fait-maison. Il n’y a pas de surproduction, si tu apprécies notre live alors tu y retrouveras la même musique », souligne Lionel.

Energie débordante

« Sur scène on a un style très volubile, on lâche les chevaux, on danse tous ensemble et avec le public ». Les musiciens aiment à rappeler leur esprit cheyenne (Cochise était un célèbre chef apache) et ont parfois les visages peints, tels des indiens en transe. On pourra les retrouver au Jarry Beach, le samedi 7 octobre, et courant novembre à la Casa Datcha. L’album sera à la vente en fin de concert et il sera aussi possible d’acheter séparément en ligne les morceaux (plus d’infos sur leur page Facebook). « On peut être fiers de notre musique car elle est vraie, sincère, sans fioritures et elle vient du cœur », conclut Lionel. Nous sommes touchés, en plein dans le mille.