Allan Faure, président du groupe FAURE.GP, est l’organisateur du Salon du Numérique qui a rencontré un grand succès en juin 2017. Ce professionnel expérimenté, à l’initiative de plusieurs applications et sites web revient sur l’événement pour en faire un bilan et surtout pour en tirer les enseignements pour la prochaine édition prévue en juin 2018.

Propos recueillis par Jean-Luc Goubin

C’était la première édition du salon. Etes-vous satisfait des retombées ?

Allan Faure : Nous avons eu des retours très positifs aussi bien des exposants que des visiteurs. Nous avons reçu deux mille visiteurs sur les deux jours. Le salon s’affirme dès sa première édition comme un événement majeur qui permet de rassembler les acteurs de l’économie numérique en Guadeloupe.

Que pouvaient trouver les particuliers sur place ?

Le Salon a accueilli des professionnels du secteur, des institutionnels (CTIG, CCI IG). Le public a pu rencontrer des entreprises locales qui ont axé leur développement sur le numérique, se familiariser avec des technologies, découvrir des nouveaux services innovants (réalité virtuelle) ou encore s’amuser en pilotant un drone.

Et les entreprises ?

Avant tout montrer leurs savoir-faire et nouer beaucoup de contacts commerciaux en peu de temps. A travers des conférences organisées, des ateliers proposés pendant deux jours, les chefs d’entreprise ont pu s’informer sur les dernières tendances et les bonnes pratiques. Ce secteur est en constante évolution, une situation qui nécessite une mise à jour régulière des acteurs économiques de l’archipel. Certains ont trouvé sur place des professionnels capables de les accompagner dans leur transformation digitale.

Quel regard portez-vous sur l’évolution de l’économie numérique en Guadeloupe ?

J’ai commencé à travailler dans ce secteur en 2004, Facebook ou encore Youtube ont été créés la même année. Ces entreprises n’ont même pas quinze ans ! Ce secteur se développe à un rythme exponentiel. Il faut donc examiner la situation au niveau local à la lumière des tendances et évolutions d’un marché occupé à l’International par des géants du Web : Facebook, Youtube, Apple, Google. Comment arriver à exister face à ces mastodontes, de surcroit sur un marché contraint ? Face à ces enjeux, notre souhait est de faire de ce salon un espace de partage d’expériences.

En juin 2018, vous organisez la deuxième édition du salon du numérique, quelles sont les améliorations que vous comptez y apporter ?

Nous voulons mettre l’accent sur la formation. Aussi, nous mettrons en place beaucoup plus d’ateliers pratiques. Nous souhaiterions recevoir plus de scolaires. En Guadeloupe comme ailleurs, la fracture sociale est une réalité. A travers les services que nous proposerons, nous voulons apporter notre pierre à l’édifice et contribuer à sa réduction.

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