Quand la JOMD appelle à l’innovation, la SARA répond présente. Elle est la première entreprise de raffinage dans les Antilles-Guyane depuis quarante-cinq ans. Une histoire où une diaspora de salariés et d’intervenants, donne le rythme à plein temps.

Economiquement importante et influente, la raffinerie aspire à prendre des décisions localement pour servir en énergie. Le modèle économique est basé sur le partage des valeurs. La conviction de bien faire incite tous les ans cette entreprise à redistribuer les gains supplémentaires et réduire les charges du consommateur. La quête d’une économie circulaire est lancée.

 

Par Stéphanie Donizeau

 

Création d’un pôle Energies Nouvelles

 

A l’aube d’un combat vers une « croissance verte », la SARA se fixe un objectif de fournir à ses utilisateurs une énergie à zéro émission. En 2016, la création d’un pôle Energies Nouvelles vient valoriser des technologies innovantes permettant de conquérir un marché encore inexploité à fort rendement. Cette initiative s’appuie donc sur la performance de ses très nombreux professionnels. De plus, la SARA s’harmonise avec son environnement pour produire mieux et avance des projets audacieux : désalinisation, ferme photovoltaïque, système de pile à hydrogène.

La transition vers une empreinte carbone moindre permettra à la SARA de voir son émission décroitre de 160 000 T CO2/An à 1 500 T CO2/An. Tout en produisant de l’énergie peu coûteuse à moyen et long terme.

 

Transition pour une énergie plus propre

 

Un nouvel élan et un nouveau type de progrès permettent à la SARA une architecture énergétique plus efficace. En liant solidement trois dimensions : dynamisme économique, responsabilité écologique et condition de créations de métier. Première d’une troisième révolution industrielle 2.0 apparait.

La transition pour une énergie plus propre rend possible la création d’emplois pérennes et non délocalisables sur les départements de l’Outre-Mer. La Martinique, la Guadeloupe et la Guyane sont des secteurs où plus de trois cents mille demandeurs d’emplois sont recensés par l’ANPE, en 2016. Dans ce sens, la SARA offre de multiples propositions d’embauches. Depuis 2015, elle augmente en moyenne de 10% annuel son effectif, tout site confondu. Le secteur de la sécurité est surtout ciblé, se renforçant toujours en moyens humains et matériels.

 

Ambition d’enseigner et de transmettre des savoir-faire

 

La quête d’amélioration perpétuelle de ses trois sites guide ce géant industriel vers une mutation et un accompagnement de ses salariés. C’est pourquoi, la SARA a pour projet d’ouvrir un Centre de formation des métiers techniques. Une ambition d’enseigner et de transmettre des savoir-faire à des jeunes de niveau CAP et BAC Pro afin qu’ils puissent avoir des connaissances solides pour exploiter les nouvelles technologies en vigueur.

 

L’attractivité de la SARA se retrouve dans sa raison d’être. Elle possède une capacité à offrir aux jeunes diplômés, aux professionnels en reconversion ou encore aux demandeurs d’emplois, une carrière riche d’expériences et de perspectives. Proposant parallèlement une action à visée éco-citoyenne.

La SARA est une grande famille qui s’affranchit des obstacles. Elle est une force économiquement vitale qui, en action, irrigue toutes les activités du secteur où elle est implantée. Toujours dans l’innovation elle encourage et accompagne des projets innovants.