« Une activité devenue une indiscutable passion ». C’est ce que nous pouvons lire dans le regard discret de Ronan Liétar. Photographe professionnel depuis douze ans, c’est derrière son appareil photographique qu’il capture l’intensité du monde guyanais.

Comment avez-vous débuté votre carrière de photographe ?

Ronan Liétar : C’est à Paris, en 2003 que j’ai suivi ma première formation. Deux années plus tard, je m’envolais vers les terres de Guyane. Je dis les « terres » car la Guyane regorge de différents paysages, ce qui est une véritable aubaine pour un photographe animé par la recherche de décors toujours nouveaux. En travaillant en collaboration avec l’agence multimédia ImagesVidéos, puis en tant que photographe-reporter pour le quotidien France Guyane, j’ai pu mieux découvrir les nuances de ce beau pays. Ces deux expériences furent très formatrices tant professionnellement qu’humainement. Elles m’ont également permis de me rendre compte de l’importance que j’accordais à mon métier de photographe. J’ai donc créé IMAZONE en 2011 pour m’y consacrer entièrement.

Comment travaillez-vous ?

Ce qui est formidable dans le métier de photographe, c’est la diversité des missions, la variété des demandes. Ce sont des challenges constants qui demandent une capacité d’adaptation sur chaque nouveau projet, en fonction de la demande de mes clients. J’accorde d’ailleurs énormément d’importance à leurs exigences, tout en leur proposant mes conseils artistiques.

Quelles ont été vos plus belles expériences ? 

Il est difficile de devoir en sélectionner car, en douze ans, j’ai eu l’immense chance de travailler sur des projets pluriels très intéressants. Cependant, si je devais en retenir un ou deux, je choisirais sans aucun doute les réserves de Guyane pour la préciosité des espaces naturels. C’est un véritable plaisir comme objets d’étude. Le projet « une pause dans la ville » m’a permis de mieux appréhender la richesse architecturale de Guyane. Il y a eu aussi les Rencontres Photographiques de Guyane, mais aussi le tournage du film d’Eric Besnard « 600 kilos d’or pur » sur lequel j’ai eu le privilège d’être photographe de plateau.

Quel est votre dernier projet phare ? 

L’association « La tête dans les images » portée par Muriel Guaveïa organise le fabuleux projet des Rencontres Photographiques de Guyane. L’occasion d’exposer mon travail « Madre Tierra », du 2 au 26 novembre, sur la place des Palmistes à Cayenne. C’est un travail sur les déplacés en Colombie où j’ai été reçu par l’association « Popayork », dans le département du Cauca. Un thème qui me tenait tout particulièrement à cœur et sur lequel je reviens, comme à chaque fois, en images.

http://www.imazone.net

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