L’Association des classes préparatoires antillaises (ACPA) et ses classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), agit comme un ascenseur social et une voie d’excellence pour les jeunes talents ultramarins.

Initialement créé au milieu du XIXème siècle, le système des CPGE avait pour but de former les bacheliers les plus brillants au concours d’entrée de l’école Polytechnique, école d’ingénieur française de renommée internationale. La demande en ingénieurs ayant crû considérablement, notamment du fait de la révolution industrielle, bon nombre d’écoles ont ensuite vu le jour et la croissance du nombre de CPGE a suivi. Une diversification de ces classes a donné lieu, en parallèle, à des cursus non scientifiques,,des Prépas HEC (destinées aux écoles de commerce) ainsi que littéraires (destinées aux concours d’entrée d’écoles de politique, droit ou autres).

Aujourd’hui, implantées au sein de nos territoires en Guadeloupe et en Martinique, ces CPGE sont de vraies usines de profils à forte valeur ajoutée et sur le plan humain, une aventure intellectuelle forgeant ainsi l’esprit de nos jeunes pour affronter les défis de demain. Les métiers d’ingénieurs, commerciaux, avocats, experts comptables ou autres, sont tous autant de fonctions dont nos régions ont besoin et pour lesquelles nous disposons d’une formation locale.

Quels que soient les niveaux à l’entrée de ces CPGE, le programme scolaire, l’encadrement du corps professoral ainsi que le support et l’accompagnement de l’ACPA concourent à la réussite de nos jeunes. De cet organe éducatif résultent des profils qui font preuve d’une capacité distinctive à organiser et structurer leur travail, à résoudre des problèmes complexes, à supporter la pression en plus d’être endurants dans l’effort intellectuel. Le séjour en CPGE est une expérience forte et tout à fait surmontable comme pourraient en témoigner notre reportage “Destination Prépa” et les divers articles/interviews disponibles sur notre site internet acpa-asso.com.

Par ailleurs, les CPGE repésentent un gage de qualité et d’excellence sur le marché du travail français. Au niveau international, la reconnaissance est indirecte, car sujette au diplôme obtenu et bien sûr au marché visé. Toutefois, les écoles intégrées à l’issue des CPGE sont plus aptes à faciliter l’exportation à l’International que le système universitaire décrié trop souvent comme étant trop recentré sur la France (même si nous pouvons observer une évolution positive sur ce sujet).

Après des séjours à l’International, à travers des stages ou des emplois, nos jeunes ou moins jeunes talents sont enfin prêts à rejoindre la terre mère de nos régions pour faire naître des projets d’avenir venant redéfinir les traits de nos économies locales.