Cette année, Gabrielle Louis-Carabin, maire du Moule, fête ses vingt-neuf ans de fidélité à sa commune, vingt-neuf ans d’engagement au service de la population pour valoriser un territoire et en faire, aujourd’hui, un pôle de référence pour l’ensemble de la Guadeloupe.

Améliorer le cadre de vie de la population a été et reste encore une priorité pour le premier magistrat de la ville du Moule. C’est pourquoi, plusieurs opérations de résorption de l’habitat insalubre ont été lancées dès 1992 pour changer le cadre de vie dans certains quartiers (RHI Bonan-Vasor-Sergent et RHI multi sites Petite-Anse – Derrière le fort). « Nous finissons l’opération de résorption de l’habitat insalubre de Bonan-Vasor-Sergent sur 16 hectares et depuis trois ans nous avons engagé la RHI multi sites», précise la Maire. Conformément à ses engagements politiques, 850 familles des quartiers de Guenette, de Bonan-Vasor-Sergent, et de Lemercier, occupant à l’origine des terrains communaux, ont pu obtenir leur titre de propriété. La culture, source d’épanouissement et d’enrichissement, n’a pas été oubliée.

L’offre a été renforcée à travers la construction d’une médiathèque et du centre culturel Robert Loyson. Ces infrastructures rayonnent aujourd’hui non seulement sur le Moule, mais aussi sur l’ensemble du territoire communautaire. Une grande fierté du chef d’édilité : la ville pourra de nouveau bénéficier d’une infrastructure sportive fonctionnelle avec la livraison prochaine du stade de Sergent réhabilité. Un investissement conséquent de plus 9 millions d’euros dont 2,9 millions apportés par la ville.

Redonner au Moule ses lettres de noblesse

La municipalité animée de la volonté de permettre au Moule de « retrouver sa place » a lancé des projets et favorisé l’émergence d’activités créatrices d’emplois contribuant au développement économique.

C’est ainsi que le Moule a accueilli la zone commerciale de Damencourt en 2000 en complémentarité avec l’offre des commerçants du bourg. Aujourd’hui, la ville attire un public nombreux venu de toute la Guadeloupe intéressé par l’ouverture des magasins les samedis après midi et les dimanches.

Cette ville du Nord Grande-Terre, est sans conteste aujourd’hui, le troisième pôle santé en Guadeloupe dotée d’une bonne couverture médicale (quatre établissements d’hébergement pour
personnes âgées dépendantes (EPAHD), une clinique, plus de 42 médecins y compris des spécialistes, un centre d’auto-dialyse qui rayonne sur toute la Grande-Terre, deux maisons d’accueil spécialisées, un centre d’hydro santé… )

Un pôle industriel fort dans l’archipel

Le maintien de l’usine de Gardel, l’installation de l’unité bagasse-charbon et l’abattoir départemental ont été parmi mes grands combats pour faire du Moule le principal pôle agro-industriel de la Guadeloupe. Aujourd’hui, le site de Gardel se positionne comme un pôle régional d’énergie en fournissant près de 30% de l’électricité produite en Guadeloupe.

« Nous ne sommes pas riches mais je suis rigoureuse »

« Nous misons sur un tourisme de santé, de remise en forme et de bien-être. C’est pourquoi nous soutenons le magnifique projet porté par la Semsamar qui construit le centre de thalasso thérapie Serge Blanco, à la baie du Moule. En même temps, nous avons engagé la rénovation du centre ville pour proposer un cadre de vie agréable aux résidents et aux futurs touristes ». Forte de tous ses atouts, la ville peut ainsi se prévaloir de polarités fortes. D’ailleurs, le schéma d’aménagement régional, (SAR) désigne le Moule comme pôle d’équilibre régional dans sa carte stratégique. Quel est le secret de cette réussite ? « C’est le résultat d’une stabilité politique dans la durée et le recrutement de cadres dans l’administration communale. La situation de la commune est saine, les ratios sont bons. Nous ne sommes pas riches mais je suis rigoureuse », ajoute Gabrielle Louis-Carabin.

Cette performance assure à la ville une capacité d’endettement lui permettant d’investir et de réaliser ses programmes de développement.