Reste qu’il s’agit d’une transat, d’un sport mécanique à l’assaut d’un océan. Une immense étendue d’eau qui peut réserver aux participants des conditions de mer extrêmes elles-aussi. Remettons les choses dans leur contexte.

Comme le dit si bien le navigateur guadeloupéen Claude Thelier (deux participations à la Route du Rhum) : ” Sur le Rhum, il y a des années faciles et d’autres dures. Armel Le Cléac’h a fait une belle transat en février dernier, mais en novembre il pourrait tout aussi bien ne pas arriver à Pointe-à-Pitre. Le départ a lieu en automne, en Bretagne, une tempête peut s’inviter. S’il fait mauvais temps, tant pis, on prend la mer quand même. Jusqu’à un mois avant le départ, on ne sait pas à quelle sauce on sera mangé. Une seule fois, le départ a été décalé. C’était en 2002. J’ai pris 75 nœuds de vent (140 km/h), seuls 28 % de la flotte sont arrivés à destination. Plusieurs bateaux ont chaviré, d’autres se sont cassés. Celui de Loïc Peyron s’est détruit sous ses pieds. ”

Le Rhum, « une course qui part l’hiver et arrive l’été » dit-on. « On démarre avec des conditions difficiles et on finit avec des conditions agréables. Entre les deux, la météo est variable » résume Claude Thelier. Gageons qu’avec un finish prévu cette année au Mémorail ACTe à Pointe-à-Pitre, le Rhum, défi sportif, humain et mécanique, sera grandiose.

 

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