S3G Avocats et Associés au plus près des victimes

EWAG

Maître Jérôme Gay, l’un des associés fondateurs du cabinet S3G Avocats & Associés, nous dévoile comment le cabinet entend mettre son expertise juridique et stratégique et son assistance humaine au service des victimes. 

Propos recueillis par Aurélie Portelli

S3G s’implique notamment en faveur des victimes de viol. Pouvez-vous nous en dire plus ? 

Jérôme Gay : Il ne se passe pas une semaine sans une nouvelle affaire de viol ou d’agression sexuelle. Elles ont pour toile de fond le mouvement « balance ton porc »
qui a contribué à libérer la parole des victimes. 

La Guyane n’est évidemment pas épargnée par ces affaires qui touchent le plus souvent les femmes, dont beaucoup sont mineures. On ne peut pas être insensible à ces histoires dramatiques et douloureuses. Nous redoublons donc d’énergie dans ces affaires qui en exigent beaucoup. Il faut également être pédagogique. Les victimes d’agressions sexuelles ou de viol doivent comprendre que par leur dépôt de plainte, la peur et la honte changent de camp. A l’inverse, si elles ne le font pas, cela pourrait un jour se retourner contre elles. 

Surtout, en vue de leur reconstruction psychologique, il est essentiel qu’elles soient officiellement reconnues comme victime par la société donc par la justice.

Comment le cabinet défend-il les vic-times en général ?

Les avocats se retrouvent souvent face à des victimes brisées par les préjudices subis. Que cela soit suite à un accident ou à une agression, le retentissement des blessures physiques et morales nécessite une prise en charge à la fois psychologique et humaine par les professionnels spécialisés mais aussi par l’avocat qui doit être capable de s’adapter à ces profils. L’accueil et l’écoute d’abord, le conseil juridique et la stratégie après.

La justice est humaine, donc aléatoire. Il faut donc prévenir et préparer les victimes au rythme judiciaire… D’ailleurs, l’un des enjeux pour l’avocat est d’obtenir des décisions rapides et d’y mettre toute son énergie.

Souvent, les victimes se retrouvent plongées dans un désarroi financier. 

Or, ceux qui doivent les indemniser ont malheureusement parfois besoin d’y être contraints par la justice.

Ce combat est long et semé d’embuches. C’est une réalité qu’on ne peut pas écarter. Il faut être lucide et accepter qu’un cabinet d’avocat se charge de cette lutte. 

En la matière, comment s’organise la justice en Guyane ?

Avec beaucoup de bonne volonté, heureusement, parce qu’ici comme ailleurs, les moyens sont nettement insuffisants et il est indispensable que cela change.

Même s’il ne doit pas y avoir de différence de traitement entre les justiciables, les victimes doivent faire l’objet d’une toujours plus grande attention.

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