C’est l’événement de l’année. Les équipages et leurs sponsors sont fin prêts, pour entamer la première course du Tour des Yoles le 29 juillet au François. Sept jours de course au cours desquels les seize équipes s’affronteront dans une course sportive à bord des embarcations traditionnelles. Rencontre avec Dominique Bastol, chargé de communication de Yole Net 2000, dont la SARA est partenaire depuis trois ans.

Propos recueillis par Mathieu Rached 

Quel est votre état d’esprit à quelques jours du départ ? 

Dominique Bastol : C’est un rendez-vous unique par son ampleur médiatique, sportive et festive. A chaque arrivée 20 000 à 50 000 personnes sont présentes, près de 500 bateaux suivent la course étape après étape… le Tour des Yoles est une compétition à part qui vient conclure la saison des championnats en yoles et bébés yoles. 

Le championnat des bébés yoles que votre équipe a déjà remporté… 

Le championnat et aussi la coupe ! Notre équipage a fait le doublé, ce qui nous
donne un supplément de confiance et une envie de confirmer notre place cet été, même si ce sont des compétitions différentes de par leur enjeu, leur environnement, le rythme des courses.

Comment est née cette compétition ? 

Ce sont les pêcheurs les premiers qui ont commencé à parier entre eux sur la vitesse et la rapidité de telle ou telle yole qui leur servait pour la pêche. Les courses sont ensuite devenues un rituel au moment des fêtes patronales où, à la sortie de la messe, le départ de la course était donné à 10h, jusqu’à aujourd’hui encore.

La Sara attend-elle une performance particulière ? 

(sourire) Je peux seulement vous dire que les dirigeants, l’équipe de communication et plus largement tous les salariés se prennent au jeu et sont très attentifs aux courses. Le catamaran SARA sera sur l’eau chaque jour, et oui chaque victoire de notre équipage est aussi la victoire de nos partenaires et donc de la SARA qui a une place toute particulière dans notre histoire. 

C’est-à-dire ? 

Il me semble que nous avons noué des liens humains très forts. Philippe Guy, le directeur général de la SARA, s’était d’emblée positionné comme partenaire exclusif sur les bébés yoles. C’est le choix d’un patron qui s’est retrouvé dans les valeurs de sportivité, de compétition, de dépassement de soi et de tradition de ces courses. Ensuite, l’appui de la SARA sur le tour des Yoles, par sa notoriété, sa confiance, au-delà de son financement, a fait du bien à notre équipe. Ça nous porte depuis trois ans maintenant, peut-être jusqu’au troisième sacre de notre histoire après 1985 et 2012… ? Réponse le 5 août.