Son salon est aujourd’hui devenu une référence culinaire. Ambassadrice des Outre-mer, Babette de Rozières nous convie au prochain rendez-vous épicé qui se tiendra à Paris, le 1er, 2 et 3 Février. 

Par Coralie Custos Quatreville

Plus d’infos sur le salon : https://sagasdom.com

D’où est née l’idée d’un salon mettant en lumière la Gastronomie des Outre-mer ? 

Babette de Rozières : Cela faisait presque vingt ans que j’avais cette idée en tête. Avec une culture culinaire si riche, je me suis toujours dit qu’il n’était pas normal que les Outre-mer ne soient pas dignement représentés. Alors, il y a cinq ans, je me suis lancée en me disant qu’avec mon parcours, mes rencontres, mes soutiens et l’envie de bien faire, je réussirai à inscrire pendant l’hiver un salon réunissant tous les savoir-faire autour de la gastronomie et des arts culinaires de nos régions. L’idée était qu’elles aient un lieu pour s’exprimer. Véritable vitrine pour présenter ce qui se fait de mieux des Antilles à l’Océan Indien, du Pacifique à l’Amérique du sud.

Nous notons l’ajout de la mention « Francophonie » après Outre-mer. A quel point est-ce important, selon vous, de parler de francophonie dans l’intitulé?

Le grand succès que nous avons rencontré au cours de nos dernières éditions, à la fois en Hexagone comme en Outre-mer, a posé la question de la définition de cette « France au-delà des mers ». J’ai eu également beaucoup de demandes des pays francophones africains qui souhaiteraient être représentés sous la bannière de la gastronomie des Outre-mer. La Louisiane sera aussi présente cette année, par exemple ! Alors en « clin d’œil » et parce qu’ils appartiennent aussi à cette grande famille des arts culinaires, ils seront présents avec nous. 

Vous invitez chaque année une délégation au salon. Après la Polynésie Française, c’est au tour de la Louisiane en 2019. Quel lien avez-vous avec cet Etat des USA ?

Oui, la Louisiane, quel merveilleux pays ! J’ai moi-même été passer un mois entier là-bas pour découvrir cette région et surtout sa cuisine. J’ai été tout simplement séduite par sa culture, son empreinte créole et par l’héritage français que nous pouvons y retrouver. J’ai adoré leurs plats épicés, la soupe de gombo, le jambalaya, le cajun. C’est une cuisine colorée, parfumée et c’est pour cela qu’elle s’inscrit véritablement dans l’art de la cuisine créole. Je suis très contente de les savoir au Salon, avec nous, cette année. 

La nouvelle édition est également marquée par la venue de plusieurs ambassadeurs du bon goût comme Michel Roth, meilleur ouvrier de France. Est-ce si compliqué de les convaincre de participer ?

Oui et nous en sommes vraiment très fiers. Si pour la 1ère édition, il a été compliqué de les convaincre, l’exercice est de moins en moins difficile. Il faut dire que nous les chouchoutons comme il se doit. Michel Roth, meilleur ouvrier de France et Bocuse d’Or sera notre invité d’honneur. Nous aurons également le plaisir de recevoir Stéphane Layani, Président Directeur Général de la SEMMARIS, société de gestion du Marché International de Rungis et bien d’autres personnalités… Mais je préfère garder l’effet « surprise ». Il faudra venir !