La situation actuelle a de quoi interpeller tout un chacun. Antarès Finances Partenaires a de quoi répondre à tout investisseur. Régulièrement sur ewag.fr et dans notre magazine EWAG Everyday We Act for Good, Eric Mondésir et Hadda Boulasha nous parlent bons et mauvais placements.

En mai 2020, que faut-il faire de son épargne ?

Le déconfinement a démarré et une normalisation de la situation est en cours, sans pour autant balayer tout sentiment d’anxiété.

Le premier conseil serait avant tout de ne pas céder à la panique et surtout de ne pas se laisser submerger par ce flux d’informations générées par notre ami internet.

Une fois cette condition intégrée, les questions concrètes demeurent : Quelle est la situation réelle de mes avoirs financiers ? Combien ai-je perdu d’argent ? Est-ce que je dois tout vendre ? Dois-je continuer à épargner ? Plutôt arbitrer ? etc.

Autant de questions légitimes en cette période de crise et vertigineuses pour certains. Alors, commençons par une évaluation honnête de la situation, les pertes existent et il ne faut pas les nier.

Cependant, face à ces dernières, charge à nous d’élaborer les stratégies qui vous permettent de rebondir avec une certaine agilité.

Redéfinir ses objectifs d’investisseur

Ces derniers correspondent-ils toujours à ceux du départ ? Votre objectif d’épargne est-il sur du court, moyen ou long terme ? Avez-vous choisi le bon « véhicule » : assurance-vie, contrat de capitalisation, PER, compte-titres, PEA…

Vous devez, dans tous les cas, déterminer la proportion de votre patrimoine que vous pouvez investir sur les différentes classes d’actifs :

  • Fonds Euro. Supports financiers à capital garanti, gérés par les assureurs, ils  sont accessibles par le biais des contrats d’assurance-vie ou de capitalisation.
  • Produits obligataires. Les obligations sont par nature des placements peu risqués : le porteur d’une obligation est assuré (sauf défaillance de l’émetteur) de voir sa créance remboursée à l’échéance et de percevoir régulièrement un intérêt, et ce, même si la société ne réalise pas de bénéfice.
  • Actions. Les actions sont des valeurs mobilières émises par les sociétés de capitaux. Les variations du cours de l’action dépendent de la santé financière de l’entreprise et de son environnement économique. Toutefois, leur valeur fluctue fortement, il s’agit véritablement d’un investissement à long terme.
  • OPCI. Un Organisme de Placement Collectif Immobilier (OPCI) est un véhicule collectif d’investissement dans l’immobilier, accessible sous forme de parts via un compte-titres ou un contrat d’assurance-vie.
  • Produits structurés. Un produit structuré est une combinaison de plusieurs produits financiers dont la valeur dépend de la performance d’une référence sous-jacente (actions, indices, panier de valeurs, etc.). Ils permettent aux investisseurs de diversifier leurs classes d’actifs selon leur profil de risque et de tirer profit des opportunités de placement selon les configurations de marché.

Quel actif pour qui ? C’est la question-clé. Le choix de votre (vos) classe(s) d’actifs doit être pesé et réalisé avec votre conseiller en fonction de trois choses et trois choses seulement :  votre objectif, la durée de l’investissement souhaitée et votre aversion aux risques.

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Cet article a été initialement publié dans l’e-magazine EWAG | Nos sociétés s’adaptent. Découvrez le magazine complet et son contenu interactif en cliquant ici.