Entre les aléas climatiques et l’explosion démographique de ces trente dernières années, l’aménagement à Saint-Martin est un éternel recommencement. En plus d’entretenir des infrastructures vieillissantes, il faut non seulement construire, mais aussi reconstruire. Souvent dans l’urgence. Et parfois de manière temporaire. 

Si bien que la question de la durabilité n’est pas toujours une priorité. Ce territoire où cohabitent une centaine de nationalités et qui vit principalement du tourisme, doit continuer, tant bien que mal, à préserver son environnement et son patrimoine culturel, tout en maintenant des activités économiques. 

Un jeu d’équilibriste qui repose sur l’engagement de quelques passionnés. Et qui permet à la partie française de conserver un charme créole et des coins de nature préservée, et ainsi de se démarquer de la partie hollandaise plus orientée sur le tourisme de masse.