Deux questions à …
L’objectif de la CCI Réunion est clair : être au plus près des chefs d’entreprise réunionnais et de défendre, avec ardeur, leurs intérêts. Deux questions à Huston Andy, deuxième vice-président de la CCI Réunion et Johnny Grindu, élu et président de la commission Environnement et Aménagement.
Hutson Andy : Pour le K-bis « l’État doit réagir et faire appliquer la loi »
Deuxième vice-président de la CCI Réunion, Hutson Andy symbolise parfaitement cette volonté d’être au plus près des chefs d’entreprise.
En tant qu’élu, comment faites-vous pour participer à cette volonté de proximité voulue par la CCI Réunion ?
Vous voulez un exemple concret ? Un chef d’entreprise vient de m’appeler directement pour obtenir des informations sur la transmission d’une entreprise familiale. Nous, élus, sommes les ambassadeurs de la CCI Réunion. L’écoute de nos ressortissants et la confiance qu’ils nous accordent sont deux choses capitales que nous avons réinstaurées. La CCI Réunion appartient désormais aux TPE-PME et elles s’y sentent chez elles. Les Maisons de l’Entreprise dans les quatre régions, des initiatives comme la Caravane de l’Entreprise et les multiples rencontres organisées dans les différentes communes avec des professionnels permettent de se rapprocher des chefs d’entreprise réunionnais sur le terrain pour répondre au mieux à leurs attentes.
Ces attentes, justement, quelles sont-elles ?
Elles concernent toutes leurs problématiques et contraintes quotidiennes. Nous avons par exemple un problème très grave à La Réunion : le délai d’obtention d’un K-bis. Il est aujourd’hui de six à huit mois à La Réunion contre quelques heures en Métropole. Cette compétence du greffe doit être transférée à la CCI, comme c’est le cas en Métropole et comme la loi l’impose. L’État doit réagir en faisant appliquer la loi. Un projet me tient également particulièrement à cœur, la digitalisation des entreprises à travers l’engagement « CCI Demain ». Je pense notamment au BIM (Building information model ndlr) qui nécessite d’accompagner nos entreprises du BTP dans la modélisation 3D. C’est enjeu important pour l’avenir du secteur.
Johnny Grindu : « Chercher des solutions concrètes »
Élu et président de la commission Environnement et Aménagement, Johnny Grindu porte d’ambitieux dossiers. Il illustre la capacité de la CCI Réunion à être en pointe et force de propositions sur des sujets qui tiennent à cœur aux chefs d’entreprise.
Quels sont les projets de la CCI Réunion et sur lesquels planchent la commission Environnement et Aménagement ?
Nous travaillons actuellement sur un Centre de Dépollution des Véhicules Industriels (CDVI).
Il s’agit de valoriser et de transformer les déchets liés à ce centre pour avoir une traçabilité des véhicules hors d’usage (VHU). Nous nous intéressons également au traitement des déchets liés au BTP et plus particulièrement aux retours des centrales à béton. Nous privilégions l’éco-geste pour trouver une solution adaptée à La Réunion tout en préservant son environnement. Un autre dossier qui nous tient à cœur est celui du centre qui valorisera le transport routier à la hauteur de la profession.
Comment sont « montés » ces différents projets ?
Nous consultons et rencontrons quotidiennement les chefs d’entreprise réunionnais. C’est le seul moyen pour comprendre leurs problématiques et trouver les moyens d’y répondre durablement. Je suis également moi-même chef d’entreprise et ai exercé beaucoup de métiers donc je connais bien leurs besoins. De manière générale, l’objectif est de chercher des solutions concrètes, parfois à court terme.