DOSSIER Patrimoine, défiscalisation et financement : la CEPAC, au service du développement de l’Outre-mer
La CEPAC, Caisse d’Épargne Provence Alpes Corse, étend et renforce son réseau régional Outre-mer. Sa fusion, courant 2016, avec la Banque des Antilles Françaises va permettre au groupe de devenir un acteur majeur dans l’accompagnement du développement économique ultramarin. Rencontre avec Loïc Laurent et François Desmergers, Directeur Régional Antilles et Directeur du Centre d’affaires marchés de l’Economie Régionale Antilles.
Quelles sont les forces de la CEPAC en Outre-mer ?
Loïc Laurent : Nous sommes une banque coopérative qui appartient à ses clients. Notre clientèle, historiquement composée de particuliers, rejointe aujourd’hui par tous les autres acteurs de l’économie, peut compter à la fois sur la solidité financière de notre groupe et sur la proximité offerte par notre réseau d’agences et de centres d’affaires. Forte d’un niveau de fonds propres de plus de 2 milliards d’euros, la CEPAC a la capacité de lancer des grands projets et d’investir sur l’ensemble des marchés et des territoires.
François Desmergers : La CEPAC est, en effet, une banque qui a les moyens de ses ambitions, c’est-à-dire la possibilité de financer et d’apporter son soutien au développement de l’économie régionale. C’est l’un de nos points forts et les décideurs, dont les chefs d’entreprises, le savent.
Loïc Laurent : Notre force, c’est aussi la banque à distance. Nos clients recherchent à la fois un bon niveau de conseil pour financer l’achat de leur résidence principale, épargner, s’assurer, mais également une accessibilité simple, rapide, en tout lieu et à toute heure de leur banque. L’application Caisse d’Épargne est l’application bancaire la plus téléchargée en France.
Ressentez-vous un lien de confiance avec les différents marchés ultramarins ?
Loïc Laurent : La confiance est primordiale. Nous sommes une banque atypique car nous bénéficions de la proximité d’une structure locale et de la force d’un grand groupe. 90% des décisions sont prises sur place. Malgré la pluralité des territoires que nous servons, nous tenons à cette identité régionale, notamment à travers le recrutement de nos collaborateurs ou dans le choix de nos prestataires.
François Desmergers : Il faut aussi mettre en avant que la fusion avec la BDAF va nous permettre d’être beaucoup plus forts pour accompagner les collectivités territoriales ou hospitalières, les marchés des associations, du logement social et de l’économie mixte, les entreprises et l’immobilier professionnel. Cette fusion élargit également nos horizons vers des territoires où nous n’étions pas forcément, comme la Guyane, Saint-Barthélemy et Saint-Martin, et le bassin caribéen dans un second temps.
Pourquoi la CEPAC mise sur le développement des territoires d’Outre-Mer ?
Loïc Laurent : Nous estimons qu’il existe des sources de croissance sur les territoires, tant auprès des particuliers que des professionnels. Concernant ces derniers, nous avons déjà signé des conventions d’accompagnement avec le réseau Entreprendre de Guadeloupe et de Martinique ainsi qu’avec la FTPE.
François Desmergers : Nous avons de grands projets qui sont initiés par la commande publique et des entreprises qui ont su se renforcer et lutter contre la concurrence et les phases de moindre croissance. Nous avons aussi des champs exploratoires en matière de financements diversifiés, comme l’immobilier professionnel ou le secteur ENR. Notre objectif est d’être un banquier régional majeur, et cette fusion avec la BDAF est la preuve de notre volonté de développement aux Antilles.
« Compléter notre offre sur les différents marchés »
Alain Fabre, membre du directoire de la CEPAC, en charge de l’Outre-mer.
La CEPAC est en progression régulière en Outre-mer chaque année. La fusion avec la BDAF nous permet de gagner en légitimité et accélère notre croissance pour devenir un acteur majeur sur ces territoires. Nous apportons nos fonds propres dans ce projet, ce qui prouve notre volonté et notre capacité à poursuivre notre développement au service de l’Outre-mer. Cette fusion permet de compléter notre offre sur les différents marchés grâce à des synergies avec la BDAF. Notre ambition est de devenir un des acteurs bancaires leader en Outre-Mer.
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